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mardi 10 septembre 2019

Invention de l'imprimante 3D : "une honte à la française"

Invention de l'imprimante 3D :
"une honte à la française"

ARTICLE
https://www.inpi.fr/fr/innovation-la-galerie/inspirations/3d-imprimer-le-monde

extrait :
"Invention de la 3D : une chronologie controversée
La naissance de la technologie d’impression 3D fait débat. En octobre 1984, Charles Hull, un ingénieur américain, dépose une demande de brevet sur une machine de prototypage rapide selon un procédé baptisé stéréolithographie apparatus. Mais trois mois auparavant, Alain Le Méhauté et Olivier de Witte, deux jeunes ingénieurs de la Compagnie générale d’électricité (qui deviendra Alcatel) ont déposé à l’INPI un brevet sur une impression 3D par laser. Hélas leur entreprise cesse de payer les frais nécessaires au maintien de ce brevet et les jeunes créateurs n’ont plus les moyens de poursuivre leurs recherches.

le brevet fut Français déposé à l'INPI le 16 juillet 1984 soit 3 mois avant celui de l'américain Charles Hull ! à méditer.

lien vers le brevet Français toujours visible sur le site de l'INPI :
https://bases-brevets.inpi.fr/fr/document/FR2567668/publications.html?p=6&s=1568145881028&cHash=94c5007940d31ef67acdb70a243a8abd

voir aussi :
http://www.primante3d.com/inventeur/

EXTRAIT (c'est Alain le Méhauté qui parle)

"Pour ce faire, les compétences ont été réunies dès 1983 avec Olivier de Witte (CILAS) et moi même (CGE C.R. Marcoussis) rapidement rejoint par Jean Claude André (CNRS) car spécialiste reconnu de photochimie. Il fut un contributeur actif aux idées innovantes qui étaient les nôtres. D’abord pensée à partir d’un programme en ‘perruque’, sans soutien de nos hiérarchies respectives, le programme a pris son envol après le dépôt du premier brevet cité en particulier avec l’obtention -grâce à JC André- de bourses de Docteur-Ingénieur (Cabréra, Richard, etc…) jusqu’à ce que nous apprenions, d’abord par des rumeurs, que la CILAS et le Centre de Recherche de la CGE s’étaient accorder pour abandonner tous les brevets déposés sous l’alibi d’absence de perspective commerciale (!)… mais dans le but ultérieurement revendiqué, de faire des économies sur le porte feuille brevets du groupe. Le ‘coup de gueule’ de Jean Claude André tentant de faire intervenir le CNRS ne servit à rien du fait de collusions multiples, d’intérêts croisés, de connivences et de cooptations entre les ‘responsables’ des organismes privés et publics.
Le procédé d’impression 3D que vous aviez mis au point reposait sur la stéréolithographie. De quels types de laser s’agissait-il et quelles difficultés majeures aviez-vous rencontrées ? Vous ne disposiez pas d’ordinateurs à l’époque. Comment fonctionnait le système de mémoire ?
Il est vrai qu’à l’époque toute l’informatique de nos départements respectifs (dans mon département un PDP11) était centralisée et sous le contrôle d’ingénieurs techniciens aussi sourcilleux de leur pouvoir opérationnel que dotés d’une créativité limitée. Je crois me souvenir que le premier laser utilisé par nous (CR CGE) fut un laser à chlore mais je n’en suis pas totalement certain aujourd’hui. La principale difficulté était que le laser fuyait et que nous polluions l’environnement d’un laboratoire que nous occupions plus ou moins illégalement. Nous travaillions avec une table traçante 2D et opérions à la main sur la troisième dimension. De son coté J.C. André opérât bientôt, me semble-t-il dans le cadre de son laboratoire CNRS, avec des moyens informatiques plus avancées.


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