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jeudi 28 avril 2022

4 magnifiques archives sur Antoine De Saint EXUPERY : 1 photo, 2 vidéos et un enregistrement audio


 

9 mars 2017 Des images vivantes inédites sur ARTE : "Antoine de Saint-Exupéry, le dernier romantique, de Marie Brunet-Debaines" sur le tournage d'un "film courrier sud"

https://www.youtube.com/watch?v=3nRRQkqhn2A

Antoine de Saint EXUPERY : une Magnifique vidéo INA : le journal de 20 heures du 29.06.2000 - 02:23m- vidéo ou l'on peut voir la maman d'Antoine (très rare passage d'avant 1972)

https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/cab00035131/centenaire-de-saint-exupery-et-l-heritage-de-sa-liberte?fbclid=IwAR1qba4YSvLHjMPYNusFxyY0RfPLBLzLYikQdGXxuydH7c5sakCvkDWvVec

Marie, la maman de Antoine De Saint EXUPERY donne son témoignage dans une émouvante archive audio INA du 31.05.1964 (à partir de 1 minute 53 s)....bien d'autres belles choses sont racontées dans ce précieux témoignage

https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/audio/p10026262/marie-de-saint-exupery-sur-son-fils-antoine?fbclid=IwAR2mVyxLekqXoO7I1yJjbxabZ4O9Ttatm8NvF_SO7pb2hCRv9kq4bceKr6U

mercredi 27 avril 2022

DISPARITION DE SAINT EXUPERY : Comment Antoine s'en est il allé ? que se passe t il tout la haut ? ....réponses

                          

         "Nous ne Connaîtrons probablement jamais comment Antoine s'en est allé"

                      Objet de cette étude :  les manipulations de l'histoire jusqu'en 2032

                                                                        Explications

Deux éléments majeurs permettent d'apporter un éclairage certain :

l'article paru dans HISTORAMA N° 270 de MAI 1974 est mis face à celui paru dans ICARE N° 96 du printemps 1981.



S'il existe un point de départ très sérieux c'est bien l'article paru dans HISTORAMA en mai 1974 signé CURTIS CATE - historien - et auteur en 1973 de la très belle et complète biographie "Antoine de Saint EXUPERY, laboureur du ciel"









Le doute  & la confusion sont bien pointés dans l'article de CURTIS CATE de 1974  : Eugène MEREDITH a été abattu le 30 07 1944 et  Antoine de Saint EXUPERY a été porté disparu le jour suivant, le 31 07 1944, dans un avion identique et à un heure identique.
A cette époque, le tumulte de la guerre conduisait à ce que les informations rapportées sur les registres Allemands, par exemple pour ces 2 journées, soient entachées d'inexactitudes et de retards. La confusion / l'imprécision était à son comble d'autant qu'une attaque aérienne intense avait été engagée par les Alliés le 31 / 07 / 44 au matin depuis la CORSE : attaque sur le VERCORS, sur 3 vallées dont la vallée de RHONE, depuis VALENCE jusqu'à ORANGE.
Cette soudaine attaque déstabilisa les Allemands.

ACTIVITE AERIENNE ALLIEE INTENSE 

OUI et comment donc !

A partir de 08H00, ce matin  du 31 /07/ 1944, 24 avions P 47 commandé par le Français RIVALS - MAZERES décolèrent de la CORSE du nord est .....un peu avant l'envol de ST EXUPERY

Scrutons maintenant le très bel article de ICARE n° 96, paru au printemps 1981 qui décrit & analyse l'action  : l'attaque y est détaillée


Un site privé relate la mission de RIVALS-MAZERES avec de nombreux détails :

                                                  Un autre site donne au moins un élément de timming :
                                           https://ostfront.forumpro.fr/t3307-raids-aeriens-sur-la-provence
EXTRAIT :

"Peu avant 10 h 30, ils obliquent a l'est, en direction du MONT VENTOUX qu'ils contournent pour
revenir a pleine vitesse sur le terrain d'ORANGE PLAN DE DIEU occupe par la LUFTWAFFE.
Lorsque les chasseurs bombardiers francais plongent sur la base les aviateurs allemands doivent être
surpris par la manoeuvre car il y règne encore une certaine animation.
Plusieurs "JU88" sont apercus. Le Lieutenant Receveau, du "LA FAYETTE" en detruit un,
qui moteurs tournants rejoignait la piste.
D'autres furent "arroses" egalement.
Toutefois les "MESSERSCHMITT 109" et les "FOCKE WULF 190" restent remarquablement camoufles dans
leurs alveoles.

Au second passage, execute face au sud, la Flak se dechaine.
Ses tirs de tous calibres prennent a partie les "P47". Malgre l'intensite de la reaction allemande
ceux ci detruisent encore quatre "JU88" (dont un au moins s'enflamme immediatement),un "Me 110"
et un "He 111 ". Deux batteries de Flak et un projecteur subissent le meme sort."
C'est au cours de ce deuxieme passage qu'un "P.47" est gravement touche.
Il laisse echapper une fumee noire, redevenant blanche par instant.
A 800 metres d'altitude, le Capitaine JALLIER ouvre son cockpit et cherche a quitter son appareil.
Ses coequipiers, dont le Lieutenant Porodo se portent a sa hauteur, et constatent qu'il a de graves
difficultes pour y parvenir. Est il blesse ? Probablement.
Il est finalement entraine hors de l'avion par son parachute (qui a du s'ouvrir a l'interieur)
et vient heurter la derive contre la quelle il se tue avant de descendre en torche.

L'avion et le pilote s'ecrasent a environ 400 metres l'un de l'autre, au quartier des Plan
des Amarens a MALAUCENE (Vaucluse), sous les yeux du Lieutenant Patin, qui s'est detache
du dispositif et execute un passage a basse altitude pour suivre l'arrivee au sol de son infortune
camarade d'unite. La population et quelques Resistants locaux recueillent le corps et le veilleront
a l'hopital.

Le Capitaine Joseph JALLIER effectuait sa premiere mission sur la FRANCE,
pour laquelle il avait retarde une permission. II sera inhume clandestinement par la population
courageuse de Malaucene"

extrait de : http://www.vedene.com/capitaine

RÉSUMÉ DU CONTEXTE DE LA MATINÉE DU 31 07 1944 :

- c'est l’affolement dans les bases militaires Allemandes du sud / sud est de la FRANCE.
- chez les Allemands les informations ont du mal à circuler d'autant que la résistance est active et que bon nombre de liaisons téléphoniques entre leurs unités sont rompues : pendant plusieurs heures il ne restera plus que les liaisons radio...et encore ! .

à suivre......mais revenons un instant sur les passages du N° 96 de la revue ICARE (1981)






C'est étrange : aucun combat aérien n'est enregistré le long de la côte méditerranéenne pour le 31 / 07 / 1944 , et le carnet de vol de HEICHELE n'est pas mis en exergue pour donner preuve de sa mission....et les archives Allemandes n'enregistrent pas  d' « ABSCHUSS » ou « avion constaté abattu au sol ou explosé en vol» pour la journée du 31.....autant dire que les différents auteurs de l'enquête publiée dans ICARE en 1981 ont pris de nombreux raccourcis, ont fait preuve de nombreuses légèretés pour arriver à une conclusion inévitablement fragile car mal étayée: ils estiment que HEICHELE est bien celui qui a abattu ST EXUPERY "son témoignage est de bonne foi"

Cette mauvaise conclusion coûtera cher à tous le monde puisque quelques décennies plus tard, deux expéditions furent engagées avec la certitude de retrouver l'avion de ST EX : IFREMER et les champagnes ROEDERER s'associèrent en 1992 pour une campagne de recherches sur la baie des anges, puis en 1993 pour une seconde campagne sur le golfe de GIEN avec la quasi certitude de retrouver le P 38 de notre célèbre pilote écrivain "abattu" par HEICHELE

Cette mauvaise conclusion sera mise à mal et infirmée définitivement 17 ans plus tard quand la gourmette de ST EXUPERY fut retrouvée ailleurs, au large de MARSEILLE : et l'épave de l'avion se trouvait non loin de la gourmette.

A partir de 1998, une autre enquête débutait : les leçons de l'affaire HEICHELE furent elles retenues ? REPONSE "NON" : 65 ans après la disparition de ST EXUPERY, certains concluront que c'est un autre pilote Allemand (monsieur H.R.) qui a abattu ST EX : cet homme ancien pilote de la LUFTWAFFE, en mal de conscience et, suivant une confession tenue secrète, vînt fort tardivement s'auto proclamer en pleurnichant "JE SUIS LE BOURREAU de ST EXUPERY " sans pour autant avoir produit de preuves de type "ABSCHUSS" (idem HEICHELE)....ni même son carnet de vol (idem HEICHELE), encore moins d'avoir prouvé qu'il ne se trompait pas de date (idem HEICHELEen juxtaposant par exemple sa confession avec la matinée très agitée / douloureuse que les 24 chasseurs P 47 du commandant RIVAL-MAZERES avaient fait subir aux différents camps Allemands du sud est de la France ce matin là.

Et comme si cela ne suffisait pas, certains journalistes, qui avaient pignon sur rue, écrivirent promptement des colonnes et des colonnes accréditant H.R....un autre réalisa un film. Le summum du roman fleuve noir et du business à 4 sous fut atteint quand apparu une publication qui déclarait qu'Antoine aurait pu survivre au crash de son avion....et qu'il était peut être mort rapidement faute de soins, en captivité.

Décidément une belle histoire d'enquête (retrouver l'épave de l'avion fut un bel exploit) peut devenir très moche quand elle est reprise et prolongée de manière impertinente / indécente : sans aucune gêne ni humilité.
Depuis l'affaire HEICHELE l'histoire du petit prince se prend dans les filets perfides de nombreux poissons carnivores en mal de notoriété....pour se perdre lamentablement dans les noirceurs de l'incompréhension et/ou du délire.

                                                                    VOILA : 

D'analyses bâclées en conclusions orientées, sans oublier des biais d'informations, des lacunes, des non dits, contradictions, appropriation d'enquêtes, actions tenues secrètes.... le labyrinthe juridique suite à la disparition de Antoine De Saint EXUPERY n'a eu de cesse que de s'étendre
VOIR : https://www.liberation.fr/culture/2015/06/03/pourquoi-saint-exupery-est-il-tombe-dans-le-domaine-public-partout-sauf-en-france_1322085/

Les affabulations et/ou autres tabous servants la cause de certains et desservants l'honneur d'autres, + la mythomanie ambiante qui s'installa autour de sa disparition dès après 1972.....dès après le départ de sa maman Marie, tout cela n'eut pour effets que de rendre le dossier encore plus glauque / complexe.

Les luttes d'influence entre les ayants droits, assaisonnées d'un délicieux business sous-jacent polluent gravement l'ensemble "sans en avoir l'air"....
VOIR : https://www.livreshebdo.fr/article/saint-exupery-le-droit-moral-la-succession-et-la-transaction-12#:~:text=N'ayant%20pas%20eu%20d,Madeleine%2C%20%C3%A9taient%20morts%20avant%20lui.

Affabuler pour expliquer à tout prix comment Antoine s'en est allé n'est plus possible ni nécessaire : il s'en est allé, distrait comme à son habitude, sans rien dire à personne, et comme le veulent les légendes.. il a oublié de revenir ! un point c'est tout.

L'important est qu'il reste intact aux yeux de tous le plus longtemps possible : un homme exceptionnel et indestructible avec ses grandes qualités & ses petits défauts d'homme séducteur, d'enfant espiègle...et surtout construit jusqu'à la moelle autour d'une exceptionnelle stature humaniste. Un homme qui détestait les paniers à crabes

Il faut bien se garder de tout syllogisme, de tout excès de déduction mal construite (volontairement ou non) qui tend régulièrement à le faire apparaître comme la victime d'un bourreau désigné par la vindicte de pseudos experts. 

Un héros n'a pas besoin de bourreau désigné : il servirait à quoi ce bourreau tant attendu par certains ?
...à produire du sensationnel pour le vendre en exclusivité jusqu'en 2032 ?

                    Et de conclure ce qu'a toujours espéré Marie la maman d' Antoine                                                              "mon fils s'en est allé vers le haut comme une étoile".

Brillant comme une étoile, dans son fougueux mais trop capricieux P 38, Antoine avait mal un peu partout : à son corps comme dans sa tête.
Ses camarades de combat le savaient bien, bien et mieux que quiconque....
     "qu'est ce que c'est dur de garder raison quand on est torturé par ses passions"
Personne n'osa jamais lui dire qu'il lui fallait arrêter, n'osa jamais lui reprocher quoi que ce soit....

....ils le laissèrent remonter vers le ciel : 1 fois, 2 fois, 3 fois...le nombre maximum de ses dernières missions de guerre fût limité à 5.....mais c'est la 10 ème qui lui fut fatale. CURTIS CATE mentionne non sans gravité "c'est un miracle qu'il ai pu aller aussi loin" 

                                      Et les rêves du petit prince dans tout cela ? : 

A l'instant ou vous lisez ces lignes, Antoine se marre : au dessus des nuages, ils sont toutes et tous assis autour de lui : Marie, François, René, Sylvia, Consuelo, Pierre, Jean, Maurice, Helène (Pierre), Eugène et les autres ....et il épate tout son beau monde notre ami Antoine, avec un X ième tour de carte délirant et magique....de son autre main magique, il fait rouler une orange sur le piano de l'éternité......

Avez vous remarqué ce petit nuage blanc qui plane fin juillet au dessus de la MÔLE ? c'est ici qu'Antoine habite.....






lundi 25 avril 2022

9 mois après la disparition de son Fils Antoine De Saint EXUPERY....Marie lui consacre un émouvant poéme

 Le plus bel et émouvant écrit concernant Antoine De Saint EXUPERY ?

c'est de loin le poème que sa maman Marie lui consacra pour Pâques 1945.
Quelques lignes qui expriment à la fois la puissance de la vie et de l'espérance.....et l'énigme douloureuse d'une disparition qui cache la mort
source : revue ICARE n°96 publication printemps 1981







dimanche 24 avril 2022

TERRIBLE nuit du 28 au 29 juillet 1944 : l'essaim de 500 bombardiers Anglais se fait décimer entre CHATEAUDUN et STUTTGART

IL AVAIENT TOUS ENTRE 20 et 25 ANS

et c'est un devoir de ne pas oublier leurs tragédies

28 juillet 1944 : 500 bombardiers partent du nord de LONDRES pour aller pilonner STUTTGART , leur plan de vol est identique à celui de la mission du 14 juillet


POUR SE REPERER, ILS DISPOSENT :



de radars de relief embarqués "H2S" qui permettent aux bombardiers de voir les points de changement de cap : les fleuves et rivières apparaissent nettement sur l'écran de leur avion : la LOIRE à ORLEANS par exemple.....mais horreur ! la chasse allemande de CHATEAUDUN dispose de junkers 88 G équipé du radar embarqué "NAXOS Z" qui détecte / moucharde tous les radars Anglais "H2S" en service à moins de 80 km dans de bonnes conditions (le junkers 88 G doit alors suivre une route tapie 1000 mètres en dessous de l'altitude de croisière des bombardiers Anglais....et remonter doucement lorsqu'il s'en approche.....ensuite ? ) le drame devient quasi inévitable face aux pilotes Allemands très expérimentés du gruppe NJG 2 de CHATEAUDUN !      

HISTOIRE DE L'UN D'EUX : "HOWZAT" le LANCASTER de YEVRES (Eure et Loir)



Depuis 2019 (75 ème anniversaire du crash) l'association de Yèvres (28) - dont je fait partie - et qui gère les commémorations depuis fin 1944, a bel et bien retrouvé la zone exacte ou ont été larguée les 5 tonnes de bombes du "Lancaster de Yèvres " : Pierre LUCAS m'écrivit à l'époque "les bombes sont tombées dans les Bois de Sonnay sur Dangeau. Pas de nouvelles de la propriétaire… !"



NB : Pierre LUCAS et Mariette GOUGET sont les 2 actuels piliers de l'association : ils soutiennent la mémoire de la triste destinée d'un gros avion tombé non loin de chez eux à l'été 1944.
Sans oublier Franck DORENBERG (double nationalité germano - hollandaise) le spécialiste émérite de tous les radars allemands (au sol et embarqués) utilisés au cours de la WW2. FRANCK est venu spécialement nous voir à l'automne 2019. Sans l'aide de Frank, je n'aurais jamais bien pu comprendre / correctement imaginer, ce qui s'était déroulé dans le ciel de FRANCE ....dans la mouvance des nuits terrifiantes des bombardement Alliés.
Le site de Franck DORENBERG nous parle du BE 1 de FAVIERES et du NAXOS Z dans le détail :
https://www.nonstopsystems.com/radio/hellschreiber-bernhard-Be1.htm


C'EST DEJA TROP TARD...
IL EST UN PEU PLUS DE MINUIT, LE BOMBARDIER "HOWZAT" EST DEVENU INCONTROLABLE : IL VIENT DE PRENDRE UNE RAFALE

Espèrant que son avion touché à mort puisse reprendre un peu d'altitude, le pilote Noel STOKES donne l'ordre de larguer le chargement de bombes... peu après le mitraillage, peu après minuit, peu avant le crash.
Puis il amorce un demi tour.....rien n'y fait : son avion continue de plonger vers le sol de France....le mitrailleur de queue a été tué lors de l'attaque, le mitrailleur de dos est miraculeusement indemne mais son poste est détruit....il a eu très chaud !
N. STOKES donne alors, in extremis, l'ordre à son équipage de s'évacuer en parachute et, 2 minutes plus tard, le pilote s'écrase près de YEVRES avec son avion.


Les survivants = la presque totalité de l'équipage du quadrimoteur "HOWZAT" racontèrent plus tard leur tragédie dans ses moindres détails. Ils furent exfiltré par la résistance locale via le maquis de FRETEVAL. Voir un très beau livre à ce sujet :
La forêt de Fréteval, au cœur du réseau Comète
Ella Éditions
https://play.google.com/store/books/details?id=WKMQCwAAQBAJ&rdid=book-WKMQCwAAQBAJ&rdot=1&source=gbs_vpt_read&pcampaignid=books_booksearch_viewport

QUELQUES JOURS PLUS TARD, MI AOUT LA REGION EST LIBEREE :
Concernant les 4 moteurs : aucun espoir de les retrouver, qq mois après le crash, un ferrailleur du coin vint les "ramasser"....un par un...à une tonne pièce il devra faire au moins 4 voyages....certains anciens (jeunes à l'époque) s'en souviennent encore.
Les registres Allemands n'ont pas retenu / enregistré "la victoire" sur "HOWZAT" car cette nuit là le nuage d'avion ANGLAIS comptait environ 500 LANCASTER, l'essaim est passé au dessus de CHATEAUDUN, puis d'ORLEANS avant de bifurquer vers l'objectif STUTTGART : ce fut un carnage dans le ciel.
Il fut, et il reste encore assez difficile, de bien tout comprendre
L'élite de la chasse de nuit Allemande du NJG 2, "gruppe" commandé par l'AS allemand Gerard RAHT était arrivée en juin 44, donc depuis peu basée à CHATEAUDUN.... elle vit arriver l'essaim de bombardier dès qu'il aborda les côtes Françaises : le BE1 de FAVIERES était redoutable !
.....et ce fut le drame pour les alliés dans le ciel de la France, idem pour le retour des bombardiers.
EXTRAIT du lien précédent :
"Dans la nuit du 28 au 29 juillet 1944, 494 Lancaster et deux Mosquitos des groupes n° 1, 3, 5 et 8 attaquent Stuttgart. Les chasseurs allemands ont intercepté le flux de bombardiers alors qu'ils survolaient la France lors du vol aller; il y avait une pleine lune et 39 bombardiers Lancaster ont été abattus, 19 % de la force. 307 avions (187 Halifax, 106 Lancaster, 14 Mosquitos des groupes n ° 1, 6 et 😎 ont attaqué Hambourg. Des chasseurs allemands réapparurent, cette fois lors du vol de retour, et 18 bombardiers Halifax et quatre Lancaster furent perdus, soit 12 % de l'effectif. Le bombardement a été jugé inefficace lors de l'attaque ultérieure. 119 avions des groupes n ° 1, 4 et 8 ont également attaqué la zone des magasins de bombes volantes à Forêt De Nieppe sans perte. 95 avions d'entraînement ont effectué un balayage de diversion au-dessus de la mer du Nord et 13 Mosquitos se sont envolés pour Francfort,Elbe sans perte. Les conditions et la taille de l'attaque ont vu la Luftwaffe monter une réponse considérable. Cette nuit-là, les chasseurs de nuit allemands ont revendiqué 87 bombardiers abattus. [47] Raht a affirmé qu'un bombardier a abattu sa 41e victoire sur la France à 00h45. [47] Le 25/26 août 1944, Raht a abattu son dernier de la campagne à 01h38 à un endroit inconnu. [48]"
NOTA :
Le "Bomber Command" Anglais ignorait il que la fine fleur de la chasse de nuit allemande les attendait à CHATEAUDUN ?, avec la vigilance extrême du monstrueux radar "BE 1" Allemand situé à FAVIERES (est de CHARTRES / nord de COURVILLE) soit à peine 60 kms en amont de CHATEAUDUN ? nous ne le saurons jamais avec certitude...
NB : chaque JUNKERS 88 aux mains des AS de la LUFWAFFE de CHATEAUDUN était terriblement équipé, avec 2 radars embarqués ( Un NAXOS Z d'approche longue et un LICHTENSTEIN d'approche courte) + un opérateur de bord / mitrailleur en + du pilote .....+ le guidage radio depuis le radar- gonio au sol BE 1 de FAVIERES. Autant dire que les chasseurs de nuits Allemands y voyait presque comme en plein jour et réussissaient, sans être vus, à rattraper les LANCASTER par l'arrière, à se glisser en dessous (pas moins de 20 / 30 mètres en dessous pour les AS !)....l'opérateur de bord du Junkers 88 G labourant alors "visuellement / brièvement" avec sa mitrailleuse double le quadrimoteur allié en évitant impérativement de toucher sa soute à bombe....et en économisant les munitions afin de tenter d'en abattre 5 ou 6 de suite. Dans un même temps le pilote Allemand accélérait puis disparaissait avec son avion Junkers 88 dans les profondeurs de la nuit.....à 95 % s'en été fini du quadrimoteur Anglais.
Dans la nuit du 28 au 29 juillet 1944 ce triste scénario se répéta une centaine de fois.... de CHATEAUDUN juqu'au grand EST de la France en passant par STUTTGART
Bilan tragique de la mission : plusieurs dizaines de LANCASTER et HALIFAX furent perdus (entre 60 et 80, peut être plus) le chiffre exact porte à confusions. On ne sait pas précisément : certains quadrimoteurs ne seront jamais retrouvés (explosions en vol).... l'un d'eux tomba "directement" sur les faubourgs d'ORLEANS sans savoir vraiment par qui il avait été abattu : heureusement ce bombardier avait pu larguer ses bombes avant son crash sur la ville d'ORLEANS (il n'y eu aucune victime au sol, ce fut un miracle ! mais tous les membres d'équipage y laissèrent leur peau).
Ainsi fut elle la terrible et fatale nuit du 28 au 29 juillet 1944....terrible épisode de la guerre aérienne dans le ciel de l'Eure et Loir...et plus loin
TOUS LES ÉQUIPAGES des TENEBREUX AVIONS, TANT ALLIES QU'ALLEMANDS AVAIENT ALORS ENTRE 20 ET 25 ANS.......REMEMBER.

LE DRAME DE "HOWZAT" EN DETAIL :
CHAPITRE 2 BIS : LE CONTACT deuxième hypothèse hautement plausible
L’ensemble de l’impressionnant essaim des quelques 500 bombardiers quadrimoteurs lourds avait quitté différents aérodromes militaires de la région de CAMBRIDGE peu avant 22H00 heure anglaise. NOTA : Les britanniques avaient décalé d’une heure en plus leur heure d’été au printemps 44 et, de GMT +1, ils étaient passés à GMT + 2 ! En volant à 300 km/h de croisière l’essaim survola donc la région de CHATEAUDUN / ORLEANS exactement 02H00 après le décollage, soit vers 24H00 (GMT+2). Des recherches annexes ont conclus que cette nouvelle heure d’été 44 « Britanique » était la même que l’heure d’été Allemande (GMT+2 aussi !). Les montres des pilotes des 2 camps étaient donc parfaitement calées. L’alerte au NJG 2 de CHATEAUDUN fut donnée par le gigantesque et puissant complexe radio gonio de Favières et les pilotes de la chasse de nuits de la LUFTWAFFE furent en l’air très tôt…très probablement dès 23H30..certains allant même au devant des premiers LANCASTER.


caractéristiques du monstrueux radar gonio de FAVIERES :
28 m de haut sur 35 m de large, 120 tonnes qui tournaient sur un chemin de fer circulaire à la vitesse de 2 tours minute.

très belle page (résumé) qui s'appuie sur le site de Franck DORENBERG avec une animation de ce que l'opérateur Allemand pouvait voir sur l'écran de Be 1 :
https://www.rene-reyt.fr/documents/electronique/la-radionavigation-avant-le-g-p-s/le-systeme-bernhard-bernhardine/


STASSNER fut crédité à 00H01 (le 29 / 07 / 44) de la victoire sur le LANCASTER abattu à l’est de CHATEAUDUN – à Saint Cloud en Dunois pour être précis, cet avion fut donc le premier quadrimoteur abattu cette nuit la…..Le premier ?....par forcément !
Côté Chasse Allemande plusieurs pilotes chevronnés quadrillèrent aussi et méthodiquement le ciel de la région, chacun d’entre eux enregistrant une première victoire validée (ABSCHUSS) de la nuit, puis ils poursuivirent l’essaim des bombardiers alliés jusque dans l’est de la France et même STUTTGART pour certains :
- ROKKER abattit un Lancaster à 00H14 au nord d’ORLEANS (rebrechien)
- FENCH un autre à 00H44 dans le secteur EJ au sud de TROYES
- RATH à 00H45 dans le secteur EG-FG au sud est d’ORLEANS entre Briare et Saint Fargeau (est ce l’avion qui s’écrasa sur les faubourgs d’Orléans ? c'est probable le quadrimoteur avait eu le temps de larguer ses 5 tonnes de bombes et tentait son retours vers LONDRES).
- HISSBACH à 00H46 dans le secteur DF DG au nord de SENS
- RAUH à 01H07 dans le secteur de CHAUMONT
- ROKKER à 01H17 dans le secteur de CHAUMONT
- HISSBACH à 01H23 dans le secteur de CHAUMONT
47 autres victoires furent validées au profit des différents équipages de la chasse de nuit Allemande, la plupart des bombardiers alliés tombèrent dans l’extrême Est de la France et dans un large périmètre autour de l’objectif principal STUTTGART.
25 Lancaster manqueront également à l’appel et furent très probablement touchés par la FLAK qui se densifiait fortement,cette nuit là, à l’approche de STUTTGART.
Mais revenons à HOWZAT : pas de revendication validée de type « ABSCHUSS » = « avion constaté abattu au sol ou explosé en vol», pas de traces du combat dans les anales ALLEMANDES….l’avion de Noel STOKES fut donc par défaut considéré comme un « HERHAUSSCHUSS » par l’organisme de validation de la LUFTWAFFE, c'est-à-dire « mis hors de combat » sans que l’équipage ai pu certifier son crash / sa destruction complète.
00H01 ! Au même instant ou STRASSNER abattait le LANCASTER de Saint Cloud En Dunois,
RATH volait probablement vers 3300 pieds (1000 mètres d’altitude plus bas que l'essaim)...l'opérateur assis derrière RATH scrutait le radar de bord FuG 350 NAXOS Z du bi moteur),






RATH volait dans le sens inverse de l'essaim, droit vers BROU / ILLIERS, droit vers les 500 quadrimoteurs qui arrivait à 300 km/h, quand son funkborder (opérateur de bord) déclara soudainement un important écho radar sur le NAXOS Z "droit devant", distance évaluée avec l'aide de la radio balise BERNHARD (BE 1) de FAVIERES à environ 50 km et plus de 1000 mètres au dessus du Junkers 88 G.
FAVIERES donna le cap exact, RATH corrigeat légèrement le sien....
Quelques secondes d’observation s’écoulèrent et le funkbordder (opérateur radio / radar : navigateur) Anton EINEMANN signala à RATH que la distance diminuait : l’écho arrivait très rapidement toujours face à eux : BERNHARD - "BE 1" FAVIERES confirmait le rapprochement.
RATH était un des plus fins pilotes-chasseurs de nuit de l’époque et il savait bien ce que cela signifiait, Circonstances favorables, en qualité de commandant de groupe, il connaissait bien les routes choisies par les flux de bombardier Anglais….. par exemple, RATH en avait déja abattu un, dans la même zone, vers BAILLEAU le PIN le 1er JUILLET 44 à 01H44 heure ALLEMANDE, et ce dans des conditions parfaitement analogues. Sa qualité de commandant du groupe NJG2 lui permettait aussi d’être prioritaire pour les échanges d’informations codées avec la radio gonio balise de FAVIERES = privilèges du chef
RATH décida alors exécuter sans attendre la manœuvre auquel il excellait ….virer à 180 °, à la seconde près pour se retrouver le plus vite et le plus près possible un peu en arrière du Quadrimoteur Allié (300 / 500 mètres visible sur le radar LICHTENSTEIN)…..


exemple de la technicité / compléxité du poste de FUNKBORDER d'un chasseur de nuit Allemand
ici sur un Bf 110



légèrement en dessous et dans un mouvement d’accélération lente. le pilote allemand passait alors en visuel après avoir pu repérer les lueurs d’échappement des 4 moteurs MERLIN du LANCASTER
L'interprétation des deux radars de bord du Junkers 88 via une fine analyse de l'opérateur radar prenait alors tout son sens.....la dextérité et l’acuité visuelle du pilote Allemand faisaient le reste
Lors de différents témoignages un autre AS de la chasse de nuit (HEINZ ROKKER) , situé lui aussi dans le TOP 10 des pilotes chasseurs de nuit de la LUFTWAFFE reconnaitra « seul RATH était capable de maitriser parfaitement un approche face à face avec l’ennemi »……chaque AS avait sa technique et ROKKER avouera que celle de RATH n’était pas la sienne.


Un autre avion abattu par G. RAHT :

                            Témoignage de Roland LAPORTE pilote du Halifax abattu par RAHT le 15 mars 1945 :

                                                                                          Lien :

https://425alouette.wordpress.com/category/roland-laporte-dfc-and-bar/

EXTRAIT :

"Un peu plus tard, le mitrailleur dorsal observe en même temps que moi une explosion au sol, dans un secteur survolé par un bimoteur se trouvant à environ deux à trois milles pieds d’altitude. Une minute plus tard un avion ennemi, identifié comme étant un Junkers 88, est aperçu à bâbord, volant en direction inverse à quelques centaines de pieds au-dessous de nous.

Quelques minutes plus tard, notre avion est touché de plein fouet à tribord, prend feu et se met à vibrer violemment. Je ressens une forte secousse en même temps que des brûlures aux deux coudes. J’informe alors l’équipage de se tenir prêt à évacuer l’appareil. Je remarque alors que le moteur intérieur de tribord est en flammes et que des pièces du capot s’en détachent. En même temps, j’aperçois des orifices béants sur le côté droit du fuselage, près du poste du mécanicien de bord, ainsi qu’un début d’incendie."

"chaque mitraillage maitrisé par un JUNKER 88 durait 5 secondes maximum, à ce rythme, la réserve de munition du bimoteur Allemand permettait au maximum 5 voire 6 mitraillages. Après chaque retour les mécanos Allemands regardaient combien il restait de coups dans les chargeurs : pour les pilotes Allemands qualifiés d'AS de la chasse de nuit il en restait toujours un petit peu.......aucun gaspillage de munition n'était accepté pour les AS dans la LUFTWAFFE."


ET RATH PRATIQUA « chirurgicalement »…..encore une fois :
A peine 50 mètres au dessus du JUNKERS 88, le LANCASTER suivait son cap....GERHARD RATH augmenta progressivement sa vitesse....arrivé sous la queue du bombardier Anglais il ouvrit le feu et le laboura de projectiles jusque sous l'aile gauche
La suite est racontée dans le livre de GLYN STRANGE « NO GLORY WITHOUT EFFORT »

Conscient d'avoir été durement mitraillé, Noel STOKES amorça une vrille piquée salutaire……..
RATH perdit de ce fait le contact visuel avec HOWZAT, il perdit aussi le contact radar sur le LICHTENSTEIN car le Junker 88 volait maintenant devant, trop vite et trop haut par rapport au LANCASTER....le junker 88 redescendit rapidement vers 1000 mètres pour mieux explorer le ciel et terminer sa terrible besogne ….c’est alors que le funkborder EINEMANN déclara un écho sur son NAXOS Z, à nouveau une cible fut évaluée avec l’aide de la radio gonio balise de FAVIERES à 1000 m au dessus et une dizaines de kilomètres devant…..suivant le même cap « direction est sud est d’ORLEANS ».RATH mis les gaz à fond : il fallait vite rattraper le fuyard. Quelques dizaines de minutes plus tard RATH rattrapa un BOMBARDIER allié dans le secteur EG – FG (Briare Saint Fargeau) et l’abattit…ce n’était pas HOWZAT. Les deux membres d’équipage du JUNKERS 88 validèrent cette fois ci leur victoire en suivant le malheureux LANCASTER jusqu’à son écrasement sur ORLEANS. RATH, en qualité de commandant de groupe savait qu’il devait s’arrêter là et rentrer à sa base de CHATEAUDUN pour suivre les événements et organiser la suite offensive de son groupe NJG 2 avec la précieuse collaboration de la base radio gonio de FAVIERES. C’est ce qu’il fit.
PS : il n’est pas totalement exclus que le bourreau de HOWZAT soit STRASSNER, ou ROKKER, ou FENCH ou RAUH ou encore HISSBACH….mais à 99%, de mon point de vue, c’est RATH :
Lui seul en qualité de commandant de GRUPPE avait la priorité pour échanger par radio avec le système codé BERNHARD de FAVIERES.
Lui seul maîtrisait parfaitement la technique de la très rapide mais difficile approche « face à face »….laquelle approche lui avait d’ailleurs permis la victoire du 1er juillet 44 dans la région de Bailleau le Pin… bien en amont de CHATEAUDUN, dans le même périmètre aérien ou HOWZAT fut mitraillé. Les autres pilotes cités se contentaient de laisser passer les LANCASTER puis de les rattraper, se glissant dans le flux pour en abattre le plus possible. RATH n’avait plus droit à la disponibilité du chasseur à outrance : IL ETAIT CHEF DE GRUPPE et INSTRUCTEUR RECRUTEUR…..sa nuit se termina dans son QG, à la base de CHATEAUDUN.
PJ : les 54 victoires "ABSCHUSS" de la chasse Allemande sur les quelques 500 bombardiers partis bombarder STUTTGART nuit du 28 au 29 juillet 44
remember :
DATE VICTOIRE ACCORDEE A GROUPE AVION ABATTU LOCALISATION HEURE ALLEMANDE PREUVES VISUELLES
29.07.44 Obfhr. Strassner 2./NJG 2 4-mot. Flgz. £ 4 km. E. Châteaudun: 2.200 m. 00.01 Film C. 2027/II Anerk: Nr.41
29.07.44 Oblt. Heinz Rökker Stab I./NJG 2 4-mot. Flgz. £ Orléans at 2.500 m. 00.14 Film C. 2027/II Anerk: Nr.42
29.07.44 Ltn. Frithjof Fensch 4./NJG 4 4-mot. Flgz. £ 04 Ost N/EJ at 2.800 m. 00.44 Film C. 2027/II Anerk: Nr.54
29.07.44 Hptm. Gerhard Raht [Rath] Stab I./NJG 2 4-mot. Flgz. £ EG-FG at 2.500 m. 00.45 Film C. 2027/II Anerk: Nr.17
29.07.44 Hptm. Heinz-Horst Hißbach 5./NJG 2 4-mot. Flgz. £ DF-DG at 5.500 m. 00.46 Film C. 2027/II Anerk: Nr.98
29.07.44 Ltn. Heinz Reuter 7./NJG 2 4-mot. Flzg. £ BM-BN at 5.000 m. [Toul-Nancy] 01.00 Film C. 2027/II Anerk: Nr.43
29.07.44 Ltn. Josef Förster 8./NJG 2 4-mot. Flzg. £ 04 Ost N/AP at 4.600 m. [v. Bouxwiller] 01.05 Film C. 2027/II Anerk: VNE
29.07.44 Hptm. Hubert Rauh Stab II./NJG 4 4-mot. Flgz. £ DL-DM at 3.000 m. [Chaumont] 01.07 Film C. 2027/II Anerk: Nr.22
29.07.44 Oblt. Ernst Drünkler 1./NJG 5 4-mot. Flgz. £ 04 Ost N/CN 4: 5.800 m. [N. Mirecourt] 01.08 Film C. 2027/II Anerk: Nr.44
29.07.44 Ltn. Heilig Stab IV./NJG 3 4-mot. Flzg. £ Niedermendig: 5.200 m. 01.09 Film C. 2027/II Anerk: Nr.12
29.07.44 Ltn. Heilig Stab IV./NJG 3 4-mot. Flzg. £ Niedermendig: 5.200 m. 01.13 Film C. 2027/II Anerk: Nr.11
29.07.44 Fw. Wertheim 7./NJG 2 4-mot. Flzg. £ CN Ihl 180° FF: 4.200 m. 01.15 Film C. 2027/II Anerk: Nr.44
29.07.44 Fw. Richter 10./NJG 3 4-mot. Flzg. £ 20 km. N.E. Hambürg: 5.200 m. 01.16 Film C. 2027/II Anerk: Nr.34
29.07.44 Oblt. Heinz Rökker Stab I./NJG 2 4-mot. Flgz. £ 50 km. N.E. Chaumont: 3.500 m. 01.17 Film C. 2027/II Anerk: Nr.43
29.07.44 Ofhr. Boy 5./NJG 5 4-mot. Flzg. £ DP-DQ at 4.800 m. [Colmar-Breisach] 01.18 Film C. 2027/II Anerk: Nr.30
29.07.44 Fw. Klaus Möller 12./NJG 3 4-mot. Flzg. £ 40 km. W. Hambürg: 5.200 m. 01.18 Film C. 2027/II Anerk: Nr.33
29.07.44 Oblt. Brandt Stab II./NJG 3 4-mot. Flzg. £ CN-CO/DN-DO: 4.800 m. [Épinal area] 01.20 Film C. 2027/II Anerk: Nr.26
29.07.44 Obgefr. Ieberle: Bs: Hptm. Griese 5./NJG 6 Mosquito £ W. Straßburg Raum/CQ: 5.000 m. 01.20 Film C. 2027/II Anerk: Nr.4
29.07.44 Oblt. Werner Hopf 8./NJG 5 4-mot. Flgz. £ W. Strasbourg [BP]: 4.300 m. 01.22 Film C. 2027/II Anerk: Nr.45
29.07.44 Hptm. Heinz-Horst Hißbach 5./NJG 2 4-mot. Flgz. £ DL-CN at 5.000 m. [Chaumont] 01.23 Film C. 2027/II Anerk: Nr.99
29.07.44 Uffz. Siebert 2./NJG 5 4-mot. Flgz. £ 04 Ost N/CO 4: 5.000 m. [Rambervillers] 01.25 Film C. 2027/II Anerk: Nr.30
29.07.44 Oblt. Martin Becker 2./NJG 6 Lancaster £ 270° FuF Christa: 4.500 m. [N. Lunéville] 01.25 Film C. 2027/II Anerk: Nr.36
29.07.44 Uffz. Metzer 2./NJG 5 Mosquito £ 04 Ost N/CO 4: 3.000 m. [Rambervillers] 01.27 Film C. 2027/II Anerk: Nr. -
29.07.44 Fw. Stähler 2./NJG 3 4-mot. Flzg. £ N.W. Hambürg at 4.500 m. 01.27 Film C. 2027/II Anerk: Nr.64
29.07.44 Uffz. Boldt 8./NJG 2 4-mot. Flzg. £ BQ-BR at 4.000 m. [090° Strasbourg] 01.27 Film C. 2027/II Anerk: Nr.25
29.07.44 Uffz. Rupp 4./NJG 3 4-mot. Flzg. £ W. Strasbourg: 4.600 m. 01.28 Film C. 2027/II Anerk: Nr.75
29.07.44 Ofhr. Swoboda 2./NJG 6 Lancaster £ Raum St. Dié durch [CP]: 5.000 m. 01.30 Film C. 2027/II Anerk: Nr.37
29.07.44 Oblt. Martin Becker 2./NJG 6 Lancaster £ AP FuF Christa: 4.500 m. {N.E. Lunéville] 01.35 Film C. 2027/II Anerk: Nr.38
29.07.44 Hptm. Eduard Schröder 3./NJG 3 4-mot. Flzg. £ See-Raum Helgoland: 4.200 m. 01.37 Film C. 2027/II Anerk: Nr.118
29.07.44 Uffz. Egon Engling 8./NJG 2 4-mot. Flzg. £ UP-UQ-AP-AQ: 3.000 m. [Vosges du Nord] 01.39 Film C. 2027/II Anerk: Nr.26
29.07.44 Uffz. Schmidt 8./NJG 2 4-mot. Flzg. £ AR-AS-BR-BS: 5.100 m. 01.43 Film C. 2027/II Anerk: Nr.27
29.07.44 Uffz. Kratz 2./NJG 6 Lancaster £ BS-3: 5.200 m. [Sindelfingen] 01.44 Film C. 2027/II Anerk: Nr.40
29.07.44 Fw. Resl 5./NJG 5 4-mot. Flzg. £ BQ-CQ at 4.200 m. [180° Strasbourg] 01.45 Film C. 2027/II Anerk: Nr.33
29.07.44 Ofhr. Wartenberger 4./NJG 3 4-mot. Flzg. £ 50-100 km. S.W. Stuttgart: no height 01.45 Film C. 2027/II Anerk: Nr.76
29.07.44 Hptm. Berthold Ney Stab III./NJG 2 4-mot. Flzg. £ S.W. Karslrühe: 4.500 m. 01.45 Film C. 2027/II Anerk: Nr.19
29.07.44 Oblt. Martin Becker 2./NJG 6 Lancaster £ UQ-AQ: 4.200 m. [W. Stuttgart] 01.45 Film C. 2027/II Anerk: Nr.39
29.07.44 Ltn. Josef Förster 8./NJG 2 4-mot. Flzg. £ AQ-AR at 4.500 m. [Haguenau-Malsch] 01.46 Film C. 2027/II Anerk: Nr.28
29.07.44 Obstlt. Helmut Lent Stab/NJG 3 4-mot. Flzg. £ 04 Ost N/AP at 2.400 m. [v. Bouxwiller] 01.47 Film C. 2027/II Anerk: Nr.37
29.07.44 Maj. Werner Husemann Stab I./NJG 3 4-mot. Flzg. £ UP-UQ at 3.700 m. [Bitche-Pirmasens] 01.47 Film C. 2027/II Anerk: Nr.28
29.07.44 Stabs-Fw. Pirworz 8./NJG 2 4-mot. Flzg. £ 080° Obj. Stuttgart: 4.000 m. 01.50 Film C. 2027/II Anerk: Nr.29
29.07.44 Uffz. Ultsch 9./NJG 3 4-mot. Flzg. £ 10-20 km. N.E. Helgoland: 4.500 m. 01.51 Film C. 2027/II Anerk: Nr.49
29.07.44 Ofw. Kramer Stab/NJG 3 4-mot. Flzg. £ 10-30 km. N.W. Helgoland: no height 01.53-54 Film C. 2027/II Anerk: Nr.38
29.07.44 Hptm. Josef Krahforst 2./NJG 4 4-mot. Flgz. £ AQ-BG: 3.000 m. [180° Haguenau] 01.54 Film C. 2027/II Anerk: Nr.25
29.07.44 Hptm. Kamsties 6./NJG 2 4-mot. Flgz. £ 30 km. W. Stuttgart: 4.000 m. 01.55 Film C. 2027/II Anerk: Nr.84
29.07.44 Uffz. Trautmann 12./NJG 3 4-mot. Flzg. £ Husum-Leibt: 3.500 m. 01.57 Film C. 2027/II Anerk: Nr.32
29.07.44 Obstlt. Helmut Lent Stab/NJG 3 4-mot. Flzg. £ AN-AO: 1.500 m. [Chtâteau-Salins area] 01.57 Film C. 2027/II Anerk: Nr.39
29.07.44 Maj. Walter Borchers Stab/NJG 5 4-mot. Flgz. £ N.W. Stuttgart: 4.000 m. 01.58 Film C. 2027/II Anerk: Nr.23
29.07.44 Hptm. Heinz-Horst Hißbach 5./NJG 2 4-mot. Flgz. £ 40 km. W. Stuttgart: 5.000 m. 01.58 Film C. 2027/II Anerk: Nr.100
29.07.44 Uffz. Egon Engling 8./NJG 2 4-mot. Flzg. £ AS-BS at 5.200 m. [Pförzheim-Calw] 01.58 Film C. 2027/II Anerk: Nr.30
29.07.44 Ofw. Kramer Stab/NJG 3 4-mot. Flzg. £ 40-70 km. N.W. Helgoland: 2.900 m. 02.00 Film C. 2027/II Anerk: Nr.40
29.07.44 Oblt. Martin Becker 2./NJG 6 Lancaster £ AS-BS: 4.500 m. [Pförzheim-Calw] 02.04 Film C. 2027/II Anerk: Nr.41
29.07.44 Fw. Günther Bahr 1./NJG 6 Lancaster £ 20-50 km. v. Obj. Stuttgart: 5.400 m. 02.08 Film C. 2027/II Anerk: Nr.29
29.07.44 Uffz. Ullmann 2./NJG 4 4-mot. Flgz. £ S.E. Stuttgart: 3.700 m. 02.14 Film C. 2027/II Anerk: Nr.26
29.07.44 Ltn. Walter Briegleb 10./NJG 3 4-mot. Flzg. £ 05 Ost S/AN: 2.500 m. [Normeny S. Metz] 02.16 Film C. 2027/II Anerk: Nr.35


L’antenne du NAXOS Z est visible au dessus de la verrière du Junkers 88 G

"IL AVAIENT TOUS ENTRE 20 et 25 ANS"

A la mémoire de Noel STROKES, pilote, et de Norman Vaughan WILDING, mitrailleur arrière du LANCASTER "HOWZAT" frappé à mort.

              A la mémoire des quelques 400 autres membres d'équipages des bombardiers Anglo-Saxons 
                                           qui laissèrent leur peau cette nuit là dans le sol de FRANCE

A suivre.........