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mercredi 6 avril 2022

Nelly DE VOGUE / pseudo Pierre CHEVRIER secrets sur Antoine de Saint EXUPERY parus en 1949, et aveux de Pierre CLOSTERMANN sur La benzédrine


Antoine De Saint EXUPERY et Pierre CLOSTERMANN consommaient de la Benzédrine,
la nouvelle arme anti-fatigue des alliés

TOUT LE MONDE LE SAVAIT, MAIS leur CHARISME ÉTAIT TEL !
mais il ne fallait pas l'avouer.

TOUT LE MONDE LAISSA ANTOINE 44 ans FAIRE CE QU'IL VOULAIT.

PIERRE 23 ans ARRETA IN EXTREMIS

développé de l'étude :

René GAVOILLE, Jean LELEU, Raymond DURIEZ,... les plus fidèles parmi les fidèles du 2/33 le regretteront en silence toute leur vie.

Le 31/07/1944 ANTOINE EN PAYA DRAMATIQUEMENT LA NOTE

Ces quelques pages jaunies qui valent mieux qu'un long discours :

1943 : DE LA MOLE à ALGER

- Antoine survola bien AGAY le 21 juin 43 + le 18 juillet 44, puis le château de Saint Maurice de REMENS le 18 (et le 11 ?) juillet 1944 alors que la demeure venait d'être détruite par les Allemands (page 259), 

- lors de sa visite à Antoine (qui résidait alors à ALGER voir nota) en fin d'été 1943, Pierre CHEVRIER "l'ami venant de France"  est aussitôt réquisitionné de manière tyrannique pour lire et relire le manuscrit de citadelle, et pour, à la fin donner un avis "éclairé" à notre écrivain. Devant la résistance / répulsion de l'ami en question (car le manuscrit est long et très dense), Antoine administre manu militari au dit ami 2 cachets de BENZEDRINE.....et l'ami Pierre peut ainsi rester assidu pendant des heures et des heures à la lecture-relecture de Citadelle. Pierre donnera son avis franc et massif à la suite....(pages 264 et 265).

Cette première biographie de Antoine De Saint EXUPERY a été promptement et librement publiée fin 1949, il est pertinent d'affirmer que "l'ami Pierre" l'a écrite quelques mois plus tôt (1948), soit environ 4 ans après la disparition d'Antoine .
Antoine n'aimait pas DE GAULLE et "l'ami de Pierre" servait fidèlement le général, le mari de Pierre était actif et impliqué dans la résistance. Jusqu'au bout DE GAULLE fut leur gros point de désaccord, de fâcheries....pour le reste ils avaient étés longtemps amants et cela avait laissé de jolies traces d'attachement jusqu'au bout

Nota : Nelly de Vogüé rejoint Antoine de Saint-Exupéry à Alger en 1943. Elle arrive de Gibraltar dans un avion américain, surveillée par les services de renseignements .... 
sources : https://gw.geneanet.org/garric?lang=fr&n=jaunez&oc=0&p=helene

EN CONCLUSION :

1) Antoine se livrait bien à des escapades d'écolier avec son avion de reconnaissance : n'hésitant pas à aller survoler les châteaux de son enfance en fin de mission.
2) Antoine disposait bien de comprimés de BENZEDRINE, à volonté, mais sans en connaitre les effets indésirables.....dangereux voire mortifères
3) Une trilogie de questions reste en suspens concernant la fameuse drogue de combat anti-fatigue : comment l'obtenait il (quantité) ? Ou ? et via quel fournisseur (euse) ou intermédiaires ?
voir aussi cet autre article :
https://robiplan.blogspot.com/2021/10/la-benzedrine-drogue-de-combat.html








Il serait important de lever, ENFIN, le voile sur cette affaire de drogue de combat à disposition des pilotes anglo-saxons durant la WW2. Ce problème impacta bien plus qu'on ne le pense la dernière mission d'Antoine le 31/07/1944 : il précipita sa disparition au lieu de la retarder (l'empêcher).

A ma connaissance seul Pierre CLOSTERMANN osa reconnaître les conséquences dramatiques de la prise assidue de BENZEDRINE dans son livre Le grand cirque + dans un interview postérieur (dans les années 2000).

Voir : Le gand cirque Pierre Clostermann 

EXTRAIT : En juillet 44, après bien des missions, il est retiré des opérations. Bien qu'on ait doublé sa dose de benzédrine ses nerfs sont près de lâcher : Jacques lui a fait remarquer qu'il avait des tics nerveux comme une vieille fille morphinomane ! Et il a perdu huit kilos en quinze jours...

... ouf ! il fut grand temps pour PIERRE.

et pour ANTOINE ?

Le drame était latent depuis la seconde accréditation d'Antoine sur P38 début 1944, et tout le monde le savait, le général CHAMBE s'en est voulu jusqu'à sa mort d'avoir lourdement insisté / lourdement intercédé en la faveur d'Antoine auprès d'Eliot ROOSEVELT, le général GIRAUD aussi, et bien d'autres encore  : l'âge trop avancé d'Antoine, sa corpulence, les multiples séquelles de blessures passées, la fatigue consécutive aux nuits à faire la fête... pour reprendre le manche au petit matin, la longueur des missions et la rigueur extrême exigée pour chaque vol à 10 000 mètres d'altitude, et enfin ce sauvage / fougueux avion P38 qui déclarait une fois sur trois un problème technique de ci de là en pleine opération.

OUI le drame plana "grave" au-dessus de chacune des 9 dernières missions attribuées à notre grand pilote écrivain : dans l'entourage de ST-EX personne n'osa lui dire... personne ne mit en exergue le risque "BENZEDRINE", et le silence pesant précipita les choses.

Le mauvais sort attendit la 10è mission afin de solder dramatiquement la note... dans la magnifique biographie sur Antoine, écrite fin des année 60 et publiée en 1970 aux états Unis, CURTIS CATE évite bien, par pudeur, de pointer du doigt la benzédrine, mais il termine son ouvrage en écrivant "c'est un miracle qu'Antoine ai pu aller jusqu'à sa 10 ème mission d'observation à haute altitude" .....à méditer.

De manière analogue, le drame plana "grave" au dessus des missions de chasse de Pierre CLOSTERMANN sur TEMPEST (autre pur sang des airs en 1944/45).....mais Pierre arrêta à temps ses prises de Benzédrine et il survécu à la guerre.


 

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