TOUT LE MONDE LAISSA ANTOINE 44 ans FAIRE CE QU'IL VOULAIT.
PIERRE 23 ans ARRETA IN EXTREMIS
développé de l'étude :
René GAVOILLE, Jean LELEU, Raymond DURIEZ,... les plus fidèles parmi les fidèles du 2/33 le regretteront en silence toute leur vie.
Le 31/07/1944 ANTOINE EN PAYA DRAMATIQUEMENT LA NOTE
Il serait important de lever, ENFIN, le voile sur cette affaire de drogue de combat à disposition des pilotes anglo-saxons durant la WW2. Ce problème impacta bien plus qu'on ne le pense la dernière mission d'Antoine le 31/07/1944 : il précipita sa disparition au lieu de la retarder (l'empêcher).
A ma connaissance seul Pierre CLOSTERMANN osa reconnaître les conséquences dramatiques de la prise assidue de BENZEDRINE dans son livre Le grand cirque + dans un interview postérieur (dans les années 2000).
Voir : Le gand cirque Pierre Clostermann
EXTRAIT : En juillet 44, après bien des missions, il est retiré des opérations. Bien qu'on ait doublé sa dose de benzédrine ses nerfs sont près de lâcher : Jacques lui a fait remarquer qu'il avait des tics nerveux comme une vieille fille morphinomane ! Et il a perdu huit kilos en quinze jours...
... ouf ! il fut grand temps pour PIERRE.
et pour ANTOINE ?
Le drame était latent depuis la seconde accréditation d'Antoine sur P38 début 1944, et tout le monde le savait, le général CHAMBE s'en est voulu jusqu'à sa mort d'avoir lourdement insisté / lourdement intercédé en la faveur d'Antoine auprès d'Eliot ROOSEVELT, le général GIRAUD aussi, et bien d'autres encore : l'âge trop avancé d'Antoine, sa corpulence, les multiples séquelles de blessures passées, la fatigue consécutive aux nuits à faire la fête... pour reprendre le manche au petit matin, la longueur des missions et la rigueur extrême exigée pour chaque vol à 10 000 mètres d'altitude, et enfin ce sauvage / fougueux avion P38 qui déclarait une fois sur trois un problème technique de ci de là en pleine opération.
OUI le drame plana "grave" au-dessus de chacune des 9 dernières missions attribuées à notre grand pilote écrivain : dans l'entourage de ST-EX personne n'osa lui dire... personne ne mit en exergue le risque "BENZEDRINE", et le silence pesant précipita les choses.
Le mauvais sort attendit la 10è mission afin de solder dramatiquement la note... dans la magnifique biographie sur Antoine, écrite fin des année 60 et publiée en 1970 aux états Unis, CURTIS CATE évite bien, par pudeur, de pointer du doigt la benzédrine, mais il termine son ouvrage en écrivant "c'est un miracle qu'Antoine ai pu aller jusqu'à sa 10 ème mission d'observation à haute altitude" .....à méditer.
De manière analogue, le drame plana "grave" au dessus des missions de chasse de Pierre CLOSTERMANN sur TEMPEST (autre pur sang des airs en 1944/45).....mais Pierre arrêta à temps ses prises de Benzédrine et il survécu à la guerre.
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