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APPROCHE DE L'INFINIMENT PETIT PAR L'INFINIMENT GRAND : études du nombre "e"

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mercredi 12 mars 2025

mardi 11 mars 2025 : éternelle lumière qui réchauffait le cœur des humains

 hier mardi :

le printemps  s'exerçait à de nouveaux talents

dans l'espoir de cuisiner encore quelques succulents moments

une douce voix monta du fin fond de la galaxie :

"Oui offrons cette jolie lumière à ceux qui nous ont quitté récemment"

la terre et le ciel se tenaient par la main 

l'esprit les enveloppait de mille et une couleurs

de mille et un souvenirs qui ne souhaitaient qu'une chose :

rire, danser et chanter

comme avant

il y avait quelque chose de magique

la nature forgeait une oeuvre monumentale

dont elle seule a le secret 

et cela réchauffait le cœur des humains pour une nouvelle éternité































et puis chaque matin j'allume mon feu
quel plaisir.....
quelle chaleur !








lundi 10 mars 2025

lundi 10 mars 2025 : prélude au printemps

 kaléidoscope de cette belle journée 

les jours rallongent sans se fatiguer, 
maintenant, voici venir bientôt l'équinoxe de printemps 
les rosiers ont étés taillés
et j'en ai même repiqué 25 petites branches bien vertes un peu partout
l'étang devient splendide

je suis resté dehors, dans ce joli paradis......toute la journée
à travailler
à méditer
à attendre le printemps que j'aperçois au loin
au loin....

18h00 je rentre car j'ai grand faim

plein de bises de toutes les couleurs à celle et ceux que j'aime
Au loin.....
.....entendez vous le murmure des mots enchanteurs d'un poème de Théophile Gautier


































Premier sourire de printemps
Poème de Théophile Gautier
Tandis qu’à leurs œuvres perverses
Les hommes courent haletants,
Mars qui rit, malgré les averses,
Prépare en secret le printemps.
Pour les petites pâquerettes,
Sournoisement lorsque tout dort,
II repasse des collerettes
Et cisèle des boutons-d’or.
Dans le verger et dans la vigne,
II s’en va, furtif perruquier,
Avec une houppe de cygne,
Poudrer à frimas l’amandier.
La nature au lit se repose ;
Lui, descend au jardin désert
Et lace les boutons de rose
Dans leur corset de velours vert.
Tout en composant des solfèges
Qu’aux merles il siffle à mi-voix,
II sème aux prés les perce-neige
Et les violettes au bois.
Sur le cresson de la fontaine
Où le cerf boit, l’oreille au guet,
De sa main cachée il égrène
Les grelots d’argent du muguet.
Sous l’herbe, pour que tu la cueilles,
II met la fraise au teint vermeil,
Et te tresse un chapeau de feuilles
Pour te garantir du soleil.
Puis, lorsque sa besogne est faite,
Et que son règne va finir,
Au seuil d’avril tournant la tête,
II dit : « Printemps, tu peux venir ! »
Théophile Gautier (1811-1872)