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mercredi 31 mai 2023

ANTOINE DE EXUPERY SE DROGUAIT POUR TENIR LES APPARENCES : C'EST MAINTENANT CERTAIN

Au printemps 1943.Antoine de Saint EXUPERY trouva refuge à ALGER chez son ami le docteur Georges PELISSIER 

Dès lors l'état de santé d'Antoine fut surveillé d'assez près.

Néanmoins le charisme et le caractère bien trempé de Saint EXUPERY  ne permis pas à son "médecin traitant" de le dissuader d'arrêter les prises exagérées de drogues et autres sulfamides. Ni d'être "bien plus raisonnable" avant et pendant les exténuantes et longues missions de reconnaissances à très haute altitude sur la France : ANTOINE n'écoutait plus aucun conseil....il n'écoutait que lui même

Fin 1949 / début 1950, soit 5 ans après la disparition d'Antoine, Georges PELISSIER écrivit un livre tout à fait digne d’intérêt et assez précis pour bien comprendre les dérives comportementales - et de santé - d'Antoine à la fin de sa vie.

Je me suis procuré un exemplaire original et jauni du petit livre de G. PELISSIER

En milieu de page 149 G. PELISSIER résume la situation de son patient et ami vis à vis des drogues :

"Antoine aimait les drogues et il en abusait, sans prescription" photo de cette emblématique page 149 :

Le livre de G. PELISSIER témoigne aussi de la distraction légendaire et omni présente d'Antoine de Saint EXUPERY. Distraction très souvent et/ou intimement liée à une obstination caractérielle et inconsciente : 

En milieu de page 150 G. PELISSIER résume la situation de son patient et ami vis à vis de son obstination légendaire : 

" il décolle, le roman sur ses genoux. nous sommes tous persuadés que dès que le décollage, il se replongera dans sa lecture...La soirée se passe en prières" photo de cette emblématique page 150 :


2 autres docteurs (nommés "X" et "Y" par Georges PELISSIER) furent appelés ponctuellement à la rescousse jusqu'en février 1944 pour étudier diverses pathologies présentées par Antoine : ils n'ont pu que constater la même chose. 

RECOUPEMENT !

Le recoupement avec la page 165 ligne 16 du livre écrit / publié en 1949 par Nelly de VOGUE (pseudo Pierre CHEVRIER) ne permet plus aucun doute : le mot BENZEDRINE est lâché dans cet autre livre dont je possède aussi un original. Voir mes autres articles concernant ST EX.

VOILA : L’ÉVIDENCE EST MAINTENANT ACQUISE 

Au matin de sa dernière mission du 31/ 07/1944, Antoine de Saint EXUPERY monta frais et dispo dans son LIGHTNING P38 223 de reconnaissance....alors que la veille au soir il avait fait la fête jusqu'à minuit dans un bar..... frais et dispo grâce à une drogue addictive très dangereuse.

2 QUESTIONS :

- pourquoi les historiens et militaires de tous bords ont toujours éludé ce problème d'addiction, préférant jeter le trouble sur bon nombres d'autres points de la vie de notre prestigieux poète aviateur.

- Par qui et comment ST EX se procurait il  la drogue obtenue sans prescription cette "BENZEDRINE" dont seul PIERRE CLOSTERMANN (interview par Régis TRIPIER dans une toute autre publication de Aout 2000 pdf page 4) avoue avoir eu recours.....

Pour ma part je pense que ces 2 questions sont intimement liées....l'énigme de la disparition de Antoine Saint EXUPERY n'est pas près d'être élucidée de manière transparente et honnête....les drogues de combat sont toujours, et plus que jamais, une fraction de l'histoire très embarrassante.

NB : d'autre passages dans les pages 148 à 151 sont révélateurs :

- de l'addiction d'Antoine à toutes sortes de substances 

- et de la fragilité quotidienne de son état et de son comportement.





PS : le livre de l'historien CURTIS CATE paru au début des années 70 effleure le sujet page 493 sans toutefois le dénoncer...



et, HISTORAMA, dans son N° 89 de juillet 1991, donne en référence bibliographique le livre de G. PELISSIER sans toutefois zoomer sur son intéressant contenu.






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