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mercredi 23 août 2023

PATERNITE DE L'IMPRIMANTE 3D : une honte à la Francaise

UNE HONTE A LA FRANCAISE :



la paternité des imprimantes 3D ?....des ingénieurs français de CILAS ALCATEL en juillet 1984 :

et aussi cet article de l'usine nouvelle qui date de mars 2022 :

https://www.usinenouvelle.com/editorial/il-faut-etre-indiscipline-pour-innover-dans-le-domaine-de-la-fabrication-additive-pointe-le-pionnier-de-l-impression-3d-jean-claude-andre.N1804772

EXTRAIT :
"UNE INNOVATION FRANÇAISE IMAGINÉE LORS D’UN DÉJEUNER ET BREVETÉE EN 1984
A l’origine de l’invention de la stéréolithographie, ou « impression 3D », se trouve une équipe composée de trois français : Alain Le Méhauté (Alcatel), Olivier de Witte (Cilas) et de Jean-Claude André (CNRS). Début des années 80, Alain Le Méhauté, un jeune ingénieur électrochimiste, s’adonne aux joies de la recherche fondamentale sur la géométrie fractale. Pour illustrer son travail auprès de ses pairs, la meilleure façon est de fabriquer des objets fractals. Un objet fractal est un objet dont les propriétés locales sont équivalentes à ses propriétés globales». Sauf qu’à l’époque, aucune machine (même à cinq axes) n’est capable de produire ces objets. Impossible de passer par l’usinage ou le moulage… alors comment faire ?

Tout est parti d’une conversation entre collègues à la cantine du centre de recherche de la Compagnie générale d’électricité (CGE, future Alcatel), à Marcoussis. Au cours du déjeuner, Alain Le Méhauté lance l’idée : «Il faut inventer une imprimante 3D pour les fabriquer». Son premier interlocuteur n’est autre qu’Olivier de Witte, travaillant sur les lasers à la Cilas (filiale de la CGE). Ensemble, ils élaborent les prémisses du concept de l’impression 3D : en faisant se croiser deux lasers, ils peuvent alors transformer un liquide (monomère) en solide (polymère). Lors de ces premiers essais, ils rencontrent des problèmes de diffraction et réfraction, notamment à cause de la chaleur produit par la transformation.

Puis, un troisième acteur se joint rapidement à eux, Jean-Claude André - chercheur au CNRS et spécialiste reconnu de photochimie. Passionné d’innovation, André se montre optimiste en qualifiant le projet d’« excellente bonne mauvaise idée ». Car selon lui, il est stupide de focaliser le laser en volume, il faut le focaliser en surface. Ils se lancent alors dans la dépose de couches en surface (vs sculpter dans la masse), ce qui semble beaucoup plus simple et adapté. «C’est une technique du 2D et demi, couche par couche. Le monomère polymérise par focalisation et il y a une fusion avec la couche d’en dessous».

Après des jours et des nuits de travail, et avec l’aide de thésards du CNRS, ils parviennent enfin à imprimer un petit escalier en colimaçon ! Eurêka ! A savoir que le travail a été réalisé à la main, sans ordinateur… Le 16 juillet 1984, Alain Le Méhauté et Olivier de Witte déposent le premier brevet sur l’impression 3D au nom de la Compagnie Industrielle des Lasers (Cilas-Alcatel). Ils coiffent au poteau l’américain Chuck Hull qui le déposera trois semaines plus tard. Une belle victoire pour la France !?"
et
LE JOUR OÙ LA FRANCE A PRÉFÉRÉ NE PAS MISER SUR L’INNOVATION ET ABANDONNER LE BREVET…
« En France on n’a pas de pétrole mais on a des idées… ». En effet, nous pouvons être fier de ce premier brevet sur l’impression 3D aux couleurs tricolores ! Mais si l’impression 3D est aujourd’hui assimilée à l’américain Chuck Hull,c’est parce que les décideurs de Compagnie Industrielle des Lasers (Cilas-Alcatel) ont tout simplement abandonné ce brevet pour « absence de perspective commerciale ». Ils ont arrêté de payer les frais de maintien, afin de faire des économies sur le portefeuille brevets du groupe.

La détresse de ces précurseurs n’a même pas trouvé écho auprès du CNRS : impossible de trouver des financements pour ce « truc de rigolo ». En parallèle, ils ont quand même continué à développer des prototypes pour des grandes entreprises françaises, mais n’avait pas les ressources financières pour fabriquer des machines.

EPILOGUE :

L’un après l’autre, les trois inventeurs français jettent l’éponge. Alain Le Méhauté deviendra enseignant, Jean-Claude André passera dans le privé, tandis qu’Olivier de Witte dirigera un temps la filiale française de… 3D Systems. Et aujourd’hui, Chuck Hull est considéré, à tort, comme l’inventeur de l’impression tridimensionnelle. L’Histoire est toujours écrite par les vainqueurs. 

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