mercredi 26 janvier 2022
vendredi 21 janvier 2022
APPROCHE DEJANTEE ? : AUTRE ECLAIRAGE du nombre "e" au beau milieu des très GRANDS NOMBRES
Centillion (1 suivi de 600 zéros)
NB : Mes travaux antérieurs au 22/01/2022 ont été effectués dans la zone en noir gras ci dessus : entre F(56) = 56 puissance 56 et F(57) = 57 puissance 57, mais cette zone est non visible sur le graphique.....lol
Ajout du 22/01/2022 concernant la quatrième décimale :
Grace à un calculateur/simulateur trouvé à disposition sur internet, j'ai pu vérifier que le TRIO 80^80, 81^81, 82^82 donnait bien la quatrième décimale de "e" : FFF(81) = 2,718299052.
Pour illustrer l'ampleur de ce dernier calcul retenons que nous voyageons (au niveau x = 81) dans la frange rouge du tableau :
82^82 = 8.565168191027898e+156
81^81 = 3.8662196978715634e+154
80^80 = 1.7668470647783843e+152
mardi 18 janvier 2022
RAPPEL : archéologie documentaire concernant la disparition de Antoine de Saint EXUPERY le 31 07 1944
Mes 6 articles sont "cachés : enfouis" ici, au beau milieu du blog et restent accessibles par ce lien :
https://robiplan.blogspot.com/2019/03/
Avec :
- l'indication des multiples sources recoupées
- mes analyses personnelles :
La clarté et la transparence sont de rigueur pour établir la confiance avec d'autres historiens, et surtout avec l'ensemble des lecteurs.
lundi 17 janvier 2022
BOB MORANE : de Henri VERNES son papa, à Jean RAY un tonton, sans oublier Philippe CURVAL, Valérie SCHMIDT et Boris VIAN !
VOILA ! : question qui pourrait m'aider à dater mes 2 superbes photos dédicacées par Jean RAY à Valérie SCHMIDT avant 1964 ?
"1959 peut être" m'a dit Philippe CURVAL. il m'a dit aussi que Valérie SCHMIDT venait de partir, elle aussi, à 101 ans, afin d'aller retrouver ses potes Jean, Henri et les autres. Elle a vécu les dernièrs moments de sa vie à CHATELLERAUTL
Voilà : L'histoire de BOB MORANE...et celle de la photo trouvée à EMMAUS sont belles mais la mort, le négatif de la vie est désespérément coloré de tristesse.
En marge :Toute UNITE quelle qu'elle soit peut être augmentée (U+) ou diminuée (U-) d'une valeur infime : epsilon : c'est 1+1/x pour U+ et 1-1/x pour U-
En marge :2 notes pour "lecteurs matheux" afin de leur re colorer la vie
- celle de WTF et son fabuleux roman de S.F. "le triangle à quatre côtés"
- et la mienne "à moi", une note de mathématique, ma note préférée par dessus toutes en la matière, c'est la limite de la fonction : ((1+1/x^x) / (1-1/x^x))^(x^x/2)
DECODAGE de l'équation :
Parce que l'écriture rend les mots "plutôt un peu" ésotériques (à mon goût).....ou un peu plutôt pour les couches tard, il faut lire la formule comme cela :
- x^x c'est quoi ?...c'est x élevé à la puissance x = un nombre incommensurablement grand quand x tend vers l'infini ! mais en corollaire cela donne un nombre infiniment petit minuscule si vous divisez 1 par ce nombre (1/x^x)
ENSUITE : on retient (1/x^x)
- D'un côté vous associez cette infime partie à 1, c'est "vous le 1", l'ATTILA, c'est l'égo, le moi, le résultat de l'association donne (1+1/x^x) = un peu plus que vous / que soi..... c'est L'ATTILA +
- De l'autre vous la retranchez à vous cette infime partie, cela donne le terme (1-1/x^x) = un peu moins que vous / que soi..... c'est L'ATTILA -
Et puis tout simplement, vous divisez à la suite L'ATTILA + par L'ATTILA - le résultat ? ça vous fait une belle jambe (BJ) = (1+1/x^x) / (1-1/x^x)..... ne reste plus qu'à élever très très haut cette Belle Jambe. Pour les vrais matheux il faut donc élever BJ à (x^x) /2
Nota : en rappel, il faut assurer comme disent les Alpinistes : (x^x) /2 se décode ainsi : (x puissance x) le tout divisé par 2 et cette élévation n'est possible que si vous ne transformez pas vos convictions en godasses de plomb, les godasses de plombs sont réservées aux scaphandriers pour l'exploration des épaves.....donc on oublie les convictions lourdement transformées qui empêchent l'élévation salvatrice....
Alors ? C'EST COMBIEN le résultat de ((1+1/x^x) / (1-1/x^x))^(x^x/2) quand x tend vers l'infini hum....en langage matheux on dit "la limite" de la dite formule quand x tend vers l'infini, plutôt que "le résultat"
"Ha Ha" aurait dit Jean RAY ! "je ne la connaissais pas celle là !"
La limite de cette fabuleuse Fonction Psychologico-matheuse ? c'est "e", la base rigoureuse des logarithmes népériens....et "e" ? ce sont les autres "EUX LES AUTRES"....
YEA !
Très sérieusement : en appliquant x=6 à la dite fonction vous avez déjà fait l'acquisition de la 9ème décimale de "e" sur votre calculatrice scientifique (ou sur votre ordinateur basic)
A méditer ......
vendredi 14 janvier 2022
TITANIC : 01/09/1985 "jour décisif" pour IFREMER et puis......l'annonce de la découverte sur antenne 2
TITANIC : deux vidéos historiques
Il y a quelques temps (décembre 2020) une courte vidéo a été publiée par IFREMER et Bleu Kobalt Productions.....c'est le 6 ème jour "jour décisif" sur le "KNORR" (1er septembre 1985) et puis la suite dans les profondeurs du temps...c'est court...trop court, mais Ô combien .émouvant et authentique :
https://www.facebook.com/watch/?v=996407604505431
https://www.youtube.com/watch?v=7ny9zNILmeI
jeudi 13 janvier 2022
TITANIC le défi lancé par son épave durera 8 ans....6 semaines.....et 6 jours
UN TITANIC "rebel" aux nouvelles technologies d'investigation de 1985 ? OUI ! mais ce sont les hommes qui pilotent les machines, et le pilotage en équipe n'est pas toujours si simple / si facile. Localiser et identifier formellement l'épave du TITANIC durera 8 ans ....6 semaines et encore 6 jours de plus ....difficile approche !
UN TITANIC dont les coulisses profondes furent, et sont encore, nettement plus complexes qu'il n'y parait. La profondeur et la clarté des coulisses n'a d'égale que la profondeur du fond ou réside l'épave : 8 ans de jeu de cache cache entre 1977 et 1985 dans les coursives très onéreuse du navire.
Ce sont les hommes qui rendent les choses compliquées, par contrainte, compétition, par intêret, par jalousie....ou même par cupidité.
Alors ? l'histoire peut elle quand même résumer simplement la découverte en passant sur les détails ?
OUI, on y va ?
sources techniques IFREMER + le livre de Robert D. BALLARD (en partie)
https://wwz.ifremer.fr/webtv/Patrimoine/Titanic/L-expedition-franco-americaine-Titanic-1985-la-decouverte
Souce des coulisses complexes de l'étonnant dossier des 8 années de recherche de l'épave = le jeu de cache cache 1977 - 1985. Les élements sont donnés par l'expert Paul LEE un auteur très très bien documenté....trop peut être ? voici le lien facultatif vers le long exposé qui dévoile les dessous de l'épave....en gros, ce qu'il y a dans la vase :
https://www-paullee-com.translate.goog/titanic/titanicfound.html?_x_tr_sch=http&_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc
OUI ON Y VA :
LES 6 SEMAINES et 6 JOURS décisifs : du 10 juillet au 1er septembre 1985
Centrée sur les dernières positions connues du TITANIC (et le positionnement des canots récupérés par le CARPTHIA), la campagne de recherche débuta in situ le 10 juillet 1985 avec le bateau FRANCAIS "SUROIT" affrété par IFREMER. Ce navire commença seul la campagne d'exploration. IL était équipé d'un sonar à balayage latéral (le S.A.R.) + un magnétomètre à résonance nucléaire construit par le CEA / LETI. Cet ensemble de capteurs trainé lentement au dessus du fond, par 3800 mèters, devait ratisser la zone ciblée (qq centaines de km2). A bord du SUROIT, c'est Jean Louis MICHEL qui dirigeait l'ensemble. Les 2 systèmes de détection utilisées par IFREMER représentaient le nec + ultra de la technologie de l'époque et nécessitaient un important matériei informatique à bord : ordinateurs de captage, de mise en forme...de restitution visuelle des sonars d'une part - des échos magnétiques nucléaires d'autre part. Les compétences hors normes des équipoes spécialisées, chacune dans son domaine d'excellence étaient requises , l'organisation générale du bateau se devait d'en tenir compte et d'être exemplaire pour atteindre l'objectif
DEUX ECHOS JUGES SANS INTERET !
Le 10 juillet 1985, à 13h13, dans les premières heures de l'expédition à bord du Suroit, les transpondeurs de navigation ont été déployés et un grand écho a été perçu sur le 12 kHz Edo Echo sondeur ouest. Cet écho ressemblait à une épave. L'information et la position « estimée » ont été enregistrées par l'officier de navigation de service en salle de contrôle et par l'officier de quart dans le carnet de bord du Suroit.Selon l'officier du navire qui se trouvait sur la passerelle, il a été décidé d'ignorer cette information. Quelques jours plus tard, lors de la deuxième piste (ou 2ème TRAIT), une grande « anomalie magnétique » est apparue sur le magnétomètre du Leti, indépendamment du sonar SAR. L'anomalie se situait dans la même zone que celle trouvée par l'échosondeur le 10 juillet. Les deux ingénieurs du Leti (dont Mr Le MERCIER ) qui opéraient le magnétomètre étaient convaincus que quelque chose de gros avait été trouvé. Encore une fois, il a été décidé de rejeter cette information essentielle....jugée non pertinente.
Au bout de 6 semaine, soit le 25 aout 1985, RAS.... et le SUROIT est contraint de passer la main au navire AMERICAIN "KNORR", affrété par l'US NAVY. Le KNORR remorque alors un système très différent concernant le captage de données : un robot ARGO muni d'un bouquet de cameras vidéos spéciales "grandes profondeurs" visionne et transmet en direct les images du fond. C'est Robert D. BALLARD qui dirige le KNORR, il conserve Jean Louis MICHEL sur le pont - faisant de lui son bras droit en quelque sorte.
LES RESULTATS :
Décision est prise : le "KNORR" reprendra le ratissage méthodique des profondeurs, en re-démarrant aux coordonnées géographiques initiales : soit celles du départ du SUROIT le 10 juillet.....à peu de choses près dirons nous.
Lors du 9 ème trait du KNORR (au 6 éme jour), soit le 1er septembre 1985, peu après minuit Robert D. BALLARD a terminé son quart et il est parti se reposer. C'est Jean Louis MICHEL qui a pris le relais. Stu HARRIS l'opérateur enn salle d'observation appelle ! l'image d'un monumental vestige de chaudière de bateau remonte du fond de l'océan via le robot ARGO....livre en main, (photos du TITANIC en construction), Jean Louis MICHEL compare et identifie formellement la chaudière engloutie ; c'est bien une partie du paquebot TITANIC disparu en Avril 1912....le GRAAL !
Après 6 jours intenses à bord du 'KNORR" "YEA ! on a retrouvé le TITANIC" crie Jean Louis :
Quelques jour plus tard, passé le 9 septembre, les conditions de navigation se sont dégradées : la mer est de plus en plus mauvaise, IL FAUDRA REVENIR à l'été 1986. Plusieurs miliers de photos de l'épave du TITANIC seront neanmoins réalisées et transmises au monde entier entre le 1er et le 9 septembre 1985 .
Il y a quelques temps une courte vidéo a été publiée par IFREMER et Bleu Kobalt Productions.....c'est le 6 ème jour (1er septembre 1985) et sa suite dans les profondeurs du temps...c'est court...trop court, mais Ô combien .émouvant et authentique : https://www.facebook.com/watch/?v=996407604505431
Le majestueux paquebot pourra reprendre vie dans les souvenirs de l'humanité grâce à ces précieuses photos.
mardi 11 janvier 2022
ROBERT D. BALLARD : l'artisan passionné, le leader, qui conduisit à retrouver le TITANIC
L' ORFÈVRE DES PROFONDEURS :
"de la mer au rêve et du rêve à la mer"
Nous connaissions déjà le rôle éminemment important joué par Robert D. BALLARD dans les campagnes d'investigation, de recherches en mer et in fine d'exploration de l'épave du TITANIC lors des étés 1985 et 1986 .
NB : pour mémoire l'épave du TITANIC fut définitivement dévoilée par Jean Louis MICHEL son homologue FRANCAIS le 1er septembre 1985.
C'est grâce à lui, à sa ténacité, sa détermination....c'est grâce à eux les pionniers que LE TITANIC existe à nouveau....pour l'éternité.
Mais nous connaissions moins la NOBLESSE et l'HUMANISME de R.D. BALLARD
Il y a moins d'un an, en mai 2021, R. D. BALLARD autorisa un interview long et précieux sur CNN.
En voici le lien :
https://edition.cnn.com/travel/article/robert-ballard-man-who-found-the-titanic-cmd/index.html
Et aussi une traduction "brute" via google de l'intégralité de l'interview en FRANCAIS :
"L'homme qui a trouvé le Titanic est dans une nouvelle quête"
Tamara Hardingham-Gill, CNN • Mis à jour le 6 mai 2021(CNN) — Au cours d'une carrière de plus de 60 ans, Robert Ballard a mené plus de 150 expéditions
sous-marines et fait d'innombrables découvertes scientifiques importantes.
Mais le célèbre océanographe dit qu'il a fait la paix avec le fait qu'il sera probablement toujours connu
comme "l'homme qui a trouvé le Titanic".
Selon Ballard, sa mère a prédit qu'il ne pourrait jamais échapper à ce "vieux bateau rouillé" lorsqu'il l'a
appelée pour lui dire qu'il avait localisé le célèbre naufrage en 1985.
Dans ses prochains mémoires, "Into The Deep", Ballard se souvient d'être entré dans la première du film
"Titanic" de 1997 avec le réalisateur du film James Cameron, qui s'est tourné vers lui et a dit: "Tu y vas
en premier. Tu l'as trouvé."
"Les mamans ont toujours raison", a-t-il déclaré à CNN Travel. "Je suis sûr que ma nécrologie est écrite"
l'homme qui a trouvé le Titanic est mort aujourd'hui ".
"À bien des égards, cela m'a en quelque sorte libéré pour rêver d'autres rêves. Je me sens donc
émancipé à bien des égards."
Et ces "autres rêves" évoluent encore après des décennies d'exploration des grands fonds.
"Quand les enfants me demandent" quelle est votre plus grande découverte ", je leur dis toujours "c'est
celle que je suis sur le point de faire", dit-il.
Bien que Ballard admette qu'il est peu probable qu'il ajoute 100 autres expéditions à son décompte, il
prévoit de "continuer à en éliminer quelques-unes" tant qu'il en sera encore capable.
Rêve d'enfant réalisé
L'océanographe Robert Ballard célèbre la découverte du Titanic avec le photographe Emory Kristof en
1985.
Emory Kristof/ Collection nationale d'images géographiques
Il plonge dans son étonnante carrière dans les mémoires publiés plus tard ce mois-ci, et s'ouvre
également sur certains des moments les plus déterminants de sa vie personnelle, y compris la mort
tragique de son fils.
"J'ai eu 79 ans en juin. C'était le moment idéal [pour raconter mon histoire]", dit-il à propos du livre, qui a été écrit avec l'aide du journaliste d'investigation du New York Times Christopher Drew.
"Et nous avons eu la pandémie, je n'allais pas prendre la mer. J'avais beaucoup de temps libre."
La fascination de Ballard pour l'océan a commencé à un âge précoce. À l'âge de 12 ans, il avait décidé
qu'il voulait être le capitaine Nemo du roman de science-fiction classique de Jules Verne "Vingt mille
lieues sous les mers" quand il a grandi.
"Ce fut le moment décisif où j'ai décidé que je voulais être non seulement océanographe, mais officier de marine", dit-il.
"Ce dont je n'ai jamais vraiment beaucoup parlé, c'est que je suis dyslexique, et que j'apprends
différemment. Je n'ai pas lu 'Vingt mille lieues sous les mers', j'ai regardé le film produit par Disney."
Ballard a ensuite obtenu des diplômes en chimie et en géologie et une maîtrise en géophysique de
l'Université d'Hawaï.
Après avoir été appelé pour une action militaire en 1965, il a été transféré à l'US Navy et affecté au Deep
Submergence Group de la Woods Hole Oceanographic Institution où il a aidé à développer Alvin, un
submersible pour trois personnes avec un bras mécanique.
Il a passé une grande partie des années 70 à explorer l'océan à Alvin, atteignant 2 750 mètres pour
explorer la dorsale médio-atlantique, ainsi que rejoindre une expédition qui a découvert des bouches
thermiques dans la faille des Galapagos.
Contenu associé : début 2020 : Le Titanic sera protégé par un traité entre les États-Unis et le Royaume-Uni
Le Voyage du Titanic
À présent, il était prêt à assumer l'énorme tâche d'essayer de localiser le paquebot britannique qui a
coulé dans l'océan Atlantique Nord le 15 avril 1912.
Bien que Ballard admet qu'il n'a jamais été un « fanatique du Titanic », il est devenu obsédé par la
recherche de l'épave après avoir été témoin de plusieurs tentatives infructueuses d'autres explorateurs.
"Le Titanic était clairement le grand mont Everest à l'époque", explique-t-il. "Tant d'autres ont essayé.
Beaucoup que je pensais auraient réussi, ou auraient dû réussir mais ne l'ont pas fait."
Il a fait sa première tentative pour localiser le navire en octobre 1977, en utilisant le navire de sauvetage
en haute mer Seaprobe, un navire de forage avec un équipement sonar et des caméras attachés à
l'extrémité de la tige de forage.
Cependant, Ballard a été forcé d'admettre sa défaite lorsque la tige de forage s'est cassée.
À son retour de l'expédition, il a commencé à développer des robots capables de parcourir le fond de
l'océan pour recueillir des images et des informations.
« Le Titanic était en fait la première fois que nous introduisions ce type de technologie », explique-t-il. « Dans toutes les expéditions qui y ont précédé, je suis physiquement monté dans des sous-marins.
"Pour y arriver [la profondeur la plus profonde de l'océan] a pris deux heures et demie. C'est donc un
trajet de cinq heures. Une fois, j'ai descendu 20 000 pieds, ce qui m'a pris six heures et m'a presque tué.
"
Une fois que Ballard était confiant avec la technologie du submersible robotique, il savait qu'il serait
capable de retourner sur le site et d'étudier le fond de l'océan pendant plusieurs heures sans jamais
avoir à monter dans un sous-marin.
Mais il y avait la petite question de lever les fonds nécessaires pour soutenir une expédition aussi
coûteuse et importante.
Ce n'est que ces dernières années que Ballard a pu être complètement honnête sur les événements
désormais déclassifiés qui ont conduit à sa découverte de la tristement célèbre épave.
L'expédition faisait partie d'une mission militaire américaine secrète visant à récupérer deux épaves de
sous-marins nucléaires, le Thresher et le Scorpion, qui avaient coulé au fond de l'océan Atlantique Nord.
Mission secrète
En 1998, Ballard et son équipage ont trouvé l'épave du porte-avions USS Yorktown 56 ans après son
naufrage.
David Doubilet/Collection nationale d'images géographiques
Avant d'accepter la mission, qui a été approuvée par le président américain de l'époque, Ronald
Reagan, il a demandé s'il pouvait rechercher le Titanic lorsqu'il aurait terminé la tâche top secrète.
Bien qu'il n'ait jamais été explicitement autorisé à rechercher la tristement célèbre épave, Ballard dit
qu'on lui a dit qu'il pouvait à peu près faire ce qu'il voulait une fois qu'il aurait trouvé les sous-marins
nucléaires.
"Je dois dire que c'était difficile pour moi parce que je n'ai pas pu dire la vérité pendant de très
nombreuses années sur qui a vraiment payé pour cela", admet-il.
"C'était une mission top secrète sur laquelle j'étais au plus fort de la guerre froide. Nous nous battions
avec l'Union soviétique et cette [la recherche du Titanic] était une couverture."
Après avoir terminé la mission avec 12 jours à perdre, Ballard et son équipe sont partis à la recherche
du Titanic sur Argo, un véhicule sous-marin avec une caméra télécommandée qui a transmis des
images en direct du fond de la mer à une salle de contrôle sur Knorr , le navire de recherche remorqueur
à bord duquel ils se trouvaient.
Le 1er septembre 1985, ils ont réalisé qu'ils avaient localisé des débris du navire coulé qui avait heurté
un iceberg au large des côtes de Terre-Neuve lors de son voyage inaugural.
Alors qu'il célébrait initialement la découverte, l'énormité de la tragédie, qui a causé la mort de plus de 1500 personnes, a rapidement submergé Ballard et tout le monde à bord du Knorr.
"Vers 2 heures du matin, quelqu'un a remarqué que nous approchions de l'heure de la nuit où le Titanic
avait sombré dans une mer aussi calme que celle que nous avions maintenant", écrit-il dans "Into the
Deep".
"Ce n'est qu'à ce stade que l'émotion de la tragédie m'a complètement frappé. Je sais que cela semble
étrange, mais c'était assez inattendu.
"Je n'avais jamais été une groupie du Titanic. Bien sûr, je voulais le trouver, et j'avais été très compétitif
à ce sujet.
"Mais une tragédie mondiale s'était jouée à cet endroit, et maintenant le site lui-même s'est emparé de
moi. Son émotion m'a rempli et ne l'a jamais lâché."
Il poursuit en décrivant son horreur face à la "Titanic mania" qui s'est ensuivie lorsque l'emplacement de l'épave a été rendu public et que "les investisseurs ont vu des signes de dollar".
"Sans nous en rendre compte, nous avions ouvert tout cela lorsque nous avions trouvé l'épave, et cela
s'était transformé en un horrible carnaval, un affront au sort du Titanic et de tous ceux qui ont perdu la
vie dans ses dernières heures", écrit-il. .
L'explorateur et son équipe sont retournés au Titanic en 1986 afin de photographier chaque centimètre
carré de l'épave.
Robert Ballard et Martin Bowen/Institut océanographique de Woods Hole
Dans les années qui ont suivi la découverte du navire, Ballard a rencontré plusieurs des survivants, dont
beaucoup n'étaient que des bébés lorsqu'il a coulé, et a déclaré qu'il se sentait honoré de faire "partie de
cette histoire".
Bien qu'il pense que le site devrait être laissé seul, il comprend pourquoi les gens sont si désespérés de
le voir.
C'est pour cette raison qu'il envisage de créer des musées sous-marins pour le Titanic et son navire
jumeau Britannic, qui a coulé dans la mer Égée en 1916, afin de permettre aux visiteurs de se rendre
électroniquement sur les deux épaves.
« Nous avons la technologie qui vous permet de vous connecter littéralement au Titanic », explique-t-il.
"Je suis donc très confiant que d'ici une décennie, nous pourrons le faire. Parce que cela ne mènera
nulle part.
"Ils disent qu'il est en train de s'effondrer. Mais ce n'est vraiment pas le cas. Il est aimé à mort par les
visiteurs plus que mère nature ne l'attaque."
Après le Titanic, Ballard a découvert les restes du patrouilleur de la Seconde Guerre mondiale de John
F. Kennedy , le cuirassé allemand Bismarck et un certain nombre de navires anciens dans la mer Noire.
Mais il dit qu'il a à peine effleuré la surface quand il s'agit de toutes les épaves coulées là-bas.
"Si vous faites vraiment le total, j'ai trouvé peut-être 100 [naufrages], ce qui est plus que n'importe qui",
admet-il. "Mais les Nations Unies disent qu'il y a plus de trois millions d'épaves dans l'océan."
Ballard a déployé un véhicule télécommandé (ROV) Hercules lors de la recherche de l'avion d'Amelia
Earhart en 2019.
Jesse Goldberg/Collection nationale d'images géographiques
En 2019, Ballard a dirigé une expédition en mission pour résoudre le mystère de la disparition de
l'aviatrice Amelia Earhart et de son navigateur Fred Noonan en 1937.
Lui et son équipe, qui comprend désormais sa fille Emily, ont passé deux semaines à rechercher l'épave
du Lockheed Electra autour de Nikumaroro, une île inhabitée qui fait partie de la nation micronésienne
de Kiribati.
Alors qu'ils n'ont pu déterrer aucun signe de l'avion, Ballard dit qu'il n'a pas abandonné, soulignant qu'il
n'a pas trouvé le Titanic lors de sa première tentative.
« National Geographic me parraine pour y retourner [trouver l'épave] l'année prochaine », dit-il.
"Alors restez à l'écoute de celui-là. Elle est là. Ce n'est pas comme si je cherchais le monstre du Loch
Ness, même si je l'ai fait."
Mais Ballard admet que l'immensité de Nikumaroro "présente une multitude de problèmes".
"J'attends de nouvelles technologies, un jour plus radieux, une mer plus calme", ajoute-t-il. "Ce n'est
peut-être pas moi qui trouve Amelia. Ce pourrait être Emily [sa fille] ou quelqu'un d'autre dans une
génération à venir.
"Ou peut-être qu'Amelia ne sera jamais retrouvée, mais tout ce que nous avons appris à sa recherche
conduira à une autre découverte."
Bien que sa liste de réalisations professionnelles, qui incluent l'aide à confirmer le concept de la
tectonique des plaques, soit assez extraordinaire, Ballard considère la découverte des écosystèmes de
cheminées hydrothermales et finalement la redéfinition de notre compréhension de l'origine de la vie
comme la plus importante.
"C'était clairement une découverte fondamentale", note-t-il.
La prochaine génération
Son navire Nautilus porte le nom du navire sous-marin du capitaine Nemo dans "Vingt mille lieues sous
les mers".
Gabriel Scarlett/Collection nationale d'images géographiques
Bien qu'il soit toujours à la recherche de la « porte d'à côté à ouvrir », l'homme de 78 ans met aujourd'hui ses énergies à encadrer la prochaine génération d'explorateurs et donne régulièrement des conférences sur l'exploration océanique dans les écoles.
« J'aime les enfants, explique-t-il. "Je me souviens quand je suis rentré chez moi après avoir trouvé le
Titanic, j'ai reçu 16 000 lettres d'enfants du monde entier disant 'La prochaine fois que tu y vas, est-ce
que je peux y aller avec toi ?'
"Je dis à la prochaine génération, ils exploreront plus de la Terre que toutes les générations précédentes
réunies.
"Donc, l'ère de l'exploration ne fait que commencer avec cette technologie. Je suis en quelque sorte
envieux, parce que j'aimerais vivre encore 100 ans. Mais je ne pense pas que j'y arriverai."
Cependant, il est plus que satisfait de ses contributions et se dit fier d'avoir jeté les bases permettant aux
futurs explorateurs océaniques de relever des défis encore plus importants.
"J'ai été élevé avec des dictons, et mon préféré de ma grand-mère était 'c'est génial la personne qui
s'assoit dans un arbre en sachant qu'elle ne s'assoira jamais à son ombre'", dit-il.
"Et c'est ce que j'essaie de faire avec la prochaine génération d'explorateurs. Je ne m'assoirai pas à
l'ombre de leurs arbres."
Bien qu'il soit peut-être plus à l'arrière, Ballard est toujours au cœur de l'action.
Il y a plus d'une décennie, il a pris la décision d'acquérir son propre navire après avoir "utilisé plus de
gens pendant de très nombreuses années" et a enfin installé l'équipement et la technologie comme il
l'avait envisagé à l'origine.
"Nous l'appelons le 'corps d'exploration' et cette équipe est maintenant vraiment en place", explique-t-il.
"Je vais prendre la mer. Le navire est en cale sèche en ce moment. J'ai tout l'arrière-train prolongé parce
que j'ai toute une série de nouveaux jouets avec lesquels je veux jouer."
Le navire de recherche de 64 mètres de Ballard est nommé Nautilus d' après le navire sous-marin du
capitaine Nemo dans l'histoire classique qui l'a inspiré à "rêver grand".
Lui et son équipe d'explorateurs diffusent souvent en direct leurs rencontres alors qu'ils mènent une
exploration scientifique du fond marin avec des véhicules sous-marins.
"C'est mon Nautilus juste là", dit-il en désignant une image satellite du navire derrière lui. "Et il m'attend."
"Il faut rêver grand pour faire une différence dans cette vie, et j'ai l'intention de continuer à rêver. Un
monde de découvertes attend toujours."
Une version antérieure de cet article a mal indiqué le nom de la fille de Robert Ballard.
Bibliographie :
• "Into the Deep: A Memoir from the Man Who Found Titanic" sortira le 11 mai. National Geographic
présentera le documentaire d'une heure "Bob Ballard: An Explorer's Life" le 14 juin.
Les photos de l'article CNN :


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