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vendredi 14 janvier 2022

TITANIC : 01/09/1985 "jour décisif" pour IFREMER et puis......l'annonce de la découverte sur antenne 2


 

TITANIC : deux vidéos historiques

Il y a quelques temps (décembre 2020) une courte vidéo a été publiée par IFREMER et Bleu Kobalt Productions.....c'est le 6 ème jour "jour décisif" sur le "KNORR" (1er septembre 1985) et puis la suite dans les profondeurs du temps...c'est court...trop court, mais Ô combien .émouvant et authentique :

https://www.facebook.com/watch/?v=996407604505431

En septembre 1985 la découverte de l'épave du TITANIC vient d'être réalisée. L’événement mondial est commenté sur Antenne 2 : c'est tout simplement FABULEUX ....une authentique archive
NB : Une fois la vidéo d'antenne 2 terminée....ne quittez pas, une seconde et belle surprise vous attend à la suite : le témoignage d'une rescapée ! OUI ! avec ses propres souvenirs du sauvetage .....avec l'anecdote du petit cochon fétiche....

https://www.youtube.com/watch?v=7ny9zNILmeI


jeudi 13 janvier 2022

TITANIC le défi lancé par son épave durera 8 ans....6 semaines.....et 6 jours

 UN TITANIC "rebel"  aux nouvelles technologies d'investigation de 1985 ? OUI ! mais ce sont les hommes qui pilotent les machines, et le pilotage en équipe n'est pas toujours si simple / si facile. Localiser et identifier formellement l'épave du TITANIC durera 8 ans ....6 semaines  et encore 6 jours de plus ....difficile approche !

UN TITANIC dont les coulisses profondes furent, et sont encore, nettement plus complexes qu'il n'y parait. La profondeur et la clarté des coulisses n'a d'égale que la profondeur du fond ou réside  l'épave  :  8 ans de jeu de cache cache entre 1977 et 1985 dans les coursives très onéreuse du navire.

Ce sont les hommes qui rendent les choses compliquées, par contrainte, compétition, par intêret, par jalousie....ou même par cupidité.

Alors ?  l'histoire peut elle quand même  résumer  simplement la découverte en passant sur les détails ?

OUI,  on y va ?

sources techniques IFREMER + le livre de Robert D. BALLARD (en partie)

https://wwz.ifremer.fr/webtv/Patrimoine/Titanic/L-expedition-franco-americaine-Titanic-1985-la-decouverte

Souce des coulisses complexes de l'étonnant dossier des 8 années de recherche de l'épave   = le jeu de cache cache 1977 - 1985. Les élements sont donnés par l'expert Paul LEE un auteur très très bien documenté....trop peut être ? voici le lien facultatif vers le long exposé  qui dévoile les dessous de l'épave....en gros, ce qu'il y a dans la vase :

https://www-paullee-com.translate.goog/titanic/titanicfound.html?_x_tr_sch=http&_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc

OUI ON Y VA :

LES 6 SEMAINES et 6 JOURS décisifs : du 10 juillet au 1er septembre 1985

Centrée sur les dernières positions connues du TITANIC (et le positionnement des canots récupérés par le CARPTHIA), la campagne de recherche débuta in situ le 10 juillet 1985 avec le bateau FRANCAIS "SUROIT" affrété par IFREMER. Ce navire commença seul la campagne d'exploration. IL était équipé d'un sonar à balayage latéral (le S.A.R.) + un magnétomètre à résonance nucléaire construit par le CEA / LETI. Cet ensemble de capteurs trainé lentement au dessus du fond, par 3800 mèters,  devait ratisser la zone ciblée (qq centaines de km2). A  bord du SUROIT, c'est Jean Louis MICHEL qui dirigeait l'ensemble. Les 2 systèmes de détection utilisées par IFREMER représentaient le nec + ultra de la technologie de l'époque et nécessitaient un important matériei informatique à bord : ordinateurs de captage, de mise en forme...de restitution visuelle des sonars d'une part - des échos magnétiques nucléaires d'autre part. Les compétences hors normes des équipoes spécialisées, chacune dans son domaine d'excellence étaient requises , l'organisation générale du bateau se devait d'en tenir compte et d'être exemplaire pour atteindre l'objectif

DEUX ECHOS JUGES SANS INTERET !

Le 10 juillet 1985, à 13h13, dans les premières heures de l'expédition à bord du Suroit, les transpondeurs de navigation ont été déployés et un grand écho a été perçu sur le 12 kHz Edo Echo sondeur ouest. Cet écho ressemblait à une épave. L'information et la position « estimée » ont été enregistrées par l'officier de navigation de service en salle de contrôle et par l'officier de quart dans le carnet de bord du Suroit.Selon l'officier du navire qui se trouvait sur la passerelle, il a été décidé d'ignorer cette information. Quelques jours plus tard, lors de la deuxième piste (ou 2ème TRAIT), une grande « anomalie magnétique » est apparue sur le magnétomètre du Leti, indépendamment du sonar SAR. L'anomalie se situait dans la même zone que celle trouvée par l'échosondeur le 10 juillet. Les deux ingénieurs du Leti (dont Mr Le MERCIER ) qui opéraient le magnétomètre étaient convaincus que quelque chose de gros avait été trouvé. Encore une fois, il a été décidé de rejeter cette information essentielle....jugée non pertinente.

Au bout de 6 semaine, soit le 25 aout 1985, RAS.... et le SUROIT est contraint de passer la main au navire AMERICAIN "KNORR", affrété par l'US NAVY. Le KNORR remorque alors un système très différent concernant le captage de données : un robot ARGO muni d'un bouquet de cameras vidéos spéciales "grandes profondeurs" visionne et transmet en direct les images du fond. C'est Robert D. BALLARD qui dirige le KNORR, il conserve Jean Louis MICHEL sur le pont - faisant de lui son bras droit en quelque sorte.

LES RESULTATS :

Décision est prise : le "KNORR"  reprendra le ratissage méthodique des profondeurs, en re-démarrant aux coordonnées géographiques initiales : soit celles du départ du SUROIT le 10 juillet.....à peu de choses près dirons nous. 

Lors du 9 ème trait du KNORR (au 6 éme jour), soit le 1er septembre 1985, peu après minuit Robert D. BALLARD a terminé son quart et il est parti se reposer. C'est Jean Louis MICHEL qui a pris le relais. Stu HARRIS l'opérateur enn salle d'observation appelle ! l'image d'un monumental vestige de chaudière de bateau remonte du fond de l'océan via le robot ARGO....livre en main, (photos du TITANIC en construction), Jean Louis MICHEL compare et identifie formellement  la chaudière engloutie ; c'est bien une partie du paquebot TITANIC disparu en Avril 1912....le GRAAL !

Après 6 jours intenses à bord du 'KNORR" "YEA ! on a retrouvé le TITANIC" crie Jean Louis :

Quelques jour plus tard, passé le 9 septembre, les conditions de navigation se sont dégradées :  la mer est de plus en plus mauvaise, IL FAUDRA REVENIR à l'été 1986. Plusieurs miliers de photos de l'épave du TITANIC seront neanmoins réalisées et transmises au monde entier entre le 1er et le 9 septembre 1985 .

Il y a quelques temps une courte vidéo a été publiée par IFREMER et Bleu Kobalt Productions.....c'est le 6 ème jour (1er septembre 1985) et sa suite dans les profondeurs du temps...c'est court...trop court, mais Ô combien .émouvant et authentique : https://www.facebook.com/watch/?v=996407604505431

Le majestueux paquebot pourra reprendre vie dans les souvenirs de l'humanité grâce à ces précieuses photos.



mardi 11 janvier 2022

ROBERT D. BALLARD : l'artisan passionné, le leader, qui conduisit à retrouver le TITANIC

                                          

L' ORFÈVRE DES PROFONDEURS :

                                            "de la mer au rêve et du rêve à la mer"

Nous connaissions déjà le rôle éminemment important joué par Robert D. BALLARD dans les campagnes d'investigation, de recherches en mer et in fine d'exploration de l'épave du TITANIC lors des étés 1985 et 1986 .

NB : pour mémoire l'épave du TITANIC fut définitivement dévoilée par Jean Louis MICHEL son homologue FRANCAIS le 1er septembre 1985.

C'est grâce à lui, à sa ténacité, sa détermination....c'est grâce à eux les pionniers que LE TITANIC existe à nouveau....pour l'éternité.

Mais nous connaissions moins la NOBLESSE et l'HUMANISME de R.D. BALLARD

 Il y a moins d'un an, en mai 2021, R. D. BALLARD autorisa un interview long et précieux sur CNN.

En voici le lien :

https://edition.cnn.com/travel/article/robert-ballard-man-who-found-the-titanic-cmd/index.html

Et aussi une traduction "brute" via google de l'intégralité de l'interview en FRANCAIS :

               "L'homme qui a trouvé le Titanic est dans une nouvelle quête"

                       Tamara Hardingham-Gill, CNN • Mis à jour le 6 mai 2021

(CNN) — Au cours d'une carrière de plus de 60 ans, Robert Ballard a mené plus de 150 expéditions

sous-marines et fait d'innombrables découvertes scientifiques importantes.

Mais le célèbre océanographe dit qu'il a fait la paix avec le fait qu'il sera probablement toujours connu

comme "l'homme qui a trouvé le Titanic".

Selon Ballard, sa mère a prédit qu'il ne pourrait jamais échapper à ce "vieux bateau rouillé" lorsqu'il l'a

appelée pour lui dire qu'il avait localisé le célèbre naufrage en 1985.

Dans ses prochains mémoires, "Into The Deep", Ballard se souvient d'être entré dans la première du film

"Titanic" de 1997 avec le réalisateur du film James Cameron, qui s'est tourné vers lui et a dit: "Tu y vas

en premier. Tu l'as trouvé."

"Les mamans ont toujours raison", a-t-il déclaré à CNN Travel. "Je suis sûr que ma nécrologie est écrite"

l'homme qui a trouvé le Titanic est mort aujourd'hui ".

"À bien des égards, cela m'a en quelque sorte libéré pour rêver d'autres rêves. Je me sens donc

émancipé à bien des égards."

Et ces "autres rêves" évoluent encore après des décennies d'exploration des grands fonds.

"Quand les enfants me demandent" quelle est votre plus grande découverte ", je leur dis toujours "c'est

celle que je suis sur le point de faire", dit-il.

Bien que Ballard admette qu'il est peu probable qu'il ajoute 100 autres expéditions à son décompte, il

prévoit de "continuer à en éliminer quelques-unes" tant qu'il en sera encore capable.

Rêve d'enfant réalisé

L'océanographe Robert Ballard célèbre la découverte du Titanic avec le photographe Emory Kristof en

1985.

Emory Kristof/ Collection nationale d'images géographiques

Il plonge dans son étonnante carrière dans les mémoires publiés plus tard ce mois-ci, et s'ouvre

également sur certains des moments les plus déterminants de sa vie personnelle, y compris la mort

tragique de son fils.

"J'ai eu 79 ans en juin. C'était le moment idéal [pour raconter mon histoire]", dit-il à propos du livre, qui a été écrit avec l'aide du journaliste d'investigation du New York Times Christopher Drew.

"Et nous avons eu la pandémie, je n'allais pas prendre la mer. J'avais beaucoup de temps libre."

La fascination de Ballard pour l'océan a commencé à un âge précoce. À l'âge de 12 ans, il avait décidé

qu'il voulait être le capitaine Nemo du roman de science-fiction classique de Jules Verne "Vingt mille

lieues sous les mers" quand il a grandi.

"Ce fut le moment décisif où j'ai décidé que je voulais être non seulement océanographe, mais officier de marine", dit-il.

"Ce dont je n'ai jamais vraiment beaucoup parlé, c'est que je suis dyslexique, et que j'apprends

différemment. Je n'ai pas lu 'Vingt mille lieues sous les mers', j'ai regardé le film produit par Disney."

Ballard a ensuite obtenu des diplômes en chimie et en géologie et une maîtrise en géophysique de

l'Université d'Hawaï.

Après avoir été appelé pour une action militaire en 1965, il a été transféré à l'US Navy et affecté au Deep

Submergence Group de la Woods Hole Oceanographic Institution où il a aidé à développer Alvin, un

submersible pour trois personnes avec un bras mécanique.

Il a passé une grande partie des années 70 à explorer l'océan à Alvin, atteignant 2 750 mètres pour

explorer la dorsale médio-atlantique, ainsi que rejoindre une expédition qui a découvert des bouches

thermiques dans la faille des Galapagos.

Contenu associé : début 2020 : Le Titanic sera protégé par un traité entre les États-Unis et le Royaume-Uni

Le Voyage du Titanic

À présent, il était prêt à assumer l'énorme tâche d'essayer de localiser le paquebot britannique qui a

coulé dans l'océan Atlantique Nord le 15 avril 1912.

Bien que Ballard admet qu'il n'a jamais été un « fanatique du Titanic », il est devenu obsédé par la

recherche de l'épave après avoir été témoin de plusieurs tentatives infructueuses d'autres explorateurs.

"Le Titanic était clairement le grand mont Everest à l'époque", explique-t-il. "Tant d'autres ont essayé.

Beaucoup que je pensais auraient réussi, ou auraient dû réussir mais ne l'ont pas fait."

Il a fait sa première tentative pour localiser le navire en octobre 1977, en utilisant le navire de sauvetage

en haute mer Seaprobe, un navire de forage avec un équipement sonar et des caméras attachés à

l'extrémité de la tige de forage.

Cependant, Ballard a été forcé d'admettre sa défaite lorsque la tige de forage s'est cassée.

À son retour de l'expédition, il a commencé à développer des robots capables de parcourir le fond de

l'océan pour recueillir des images et des informations.

« Le Titanic était en fait la première fois que nous introduisions ce type de technologie », explique-t-il. « Dans toutes les expéditions qui y ont précédé, je suis physiquement monté dans des sous-marins.

"Pour y arriver [la profondeur la plus profonde de l'océan] a pris deux heures et demie. C'est donc un

trajet de cinq heures. Une fois, j'ai descendu 20 000 pieds, ce qui m'a pris six heures et m'a presque tué.

"

Une fois que Ballard était confiant avec la technologie du submersible robotique, il savait qu'il serait

capable de retourner sur le site et d'étudier le fond de l'océan pendant plusieurs heures sans jamais

avoir à monter dans un sous-marin.

Mais il y avait la petite question de lever les fonds nécessaires pour soutenir une expédition aussi

coûteuse et importante.

Ce n'est que ces dernières années que Ballard a pu être complètement honnête sur les événements

désormais déclassifiés qui ont conduit à sa découverte de la tristement célèbre épave.

L'expédition faisait partie d'une mission militaire américaine secrète visant à récupérer deux épaves de

sous-marins nucléaires, le Thresher et le Scorpion, qui avaient coulé au fond de l'océan Atlantique Nord.

Mission secrète

En 1998, Ballard et son équipage ont trouvé l'épave du porte-avions USS Yorktown 56 ans après son

naufrage.

David Doubilet/Collection nationale d'images géographiques

Avant d'accepter la mission, qui a été approuvée par le président américain de l'époque, Ronald

Reagan, il a demandé s'il pouvait rechercher le Titanic lorsqu'il aurait terminé la tâche top secrète.

Bien qu'il n'ait jamais été explicitement autorisé à rechercher la tristement célèbre épave, Ballard dit

qu'on lui a dit qu'il pouvait à peu près faire ce qu'il voulait une fois qu'il aurait trouvé les sous-marins

nucléaires.

"Je dois dire que c'était difficile pour moi parce que je n'ai pas pu dire la vérité pendant de très

nombreuses années sur qui a vraiment payé pour cela", admet-il.

"C'était une mission top secrète sur laquelle j'étais au plus fort de la guerre froide. Nous nous battions

avec l'Union soviétique et cette [la recherche du Titanic] était une couverture."

Après avoir terminé la mission avec 12 jours à perdre, Ballard et son équipe sont partis à la recherche

du Titanic sur Argo, un véhicule sous-marin avec une caméra télécommandée qui a transmis des

images en direct du fond de la mer à une salle de contrôle sur Knorr , le navire de recherche remorqueur

à bord duquel ils se trouvaient.

Le 1er septembre 1985, ils ont réalisé qu'ils avaient localisé des débris du navire coulé qui avait heurté

un iceberg au large des côtes de Terre-Neuve lors de son voyage inaugural.

Alors qu'il célébrait initialement la découverte, l'énormité de la tragédie, qui a causé la mort de plus de 1500 personnes, a rapidement submergé Ballard et tout le monde à bord du Knorr.

"Vers 2 heures du matin, quelqu'un a remarqué que nous approchions de l'heure de la nuit où le Titanic

avait sombré dans une mer aussi calme que celle que nous avions maintenant", écrit-il dans "Into the

Deep".

"Ce n'est qu'à ce stade que l'émotion de la tragédie m'a complètement frappé. Je sais que cela semble

étrange, mais c'était assez inattendu.

"Je n'avais jamais été une groupie du Titanic. Bien sûr, je voulais le trouver, et j'avais été très compétitif

à ce sujet.

"Mais une tragédie mondiale s'était jouée à cet endroit, et maintenant le site lui-même s'est emparé de

moi. Son émotion m'a rempli et ne l'a jamais lâché."

Il poursuit en décrivant son horreur face à la "Titanic mania" qui s'est ensuivie lorsque l'emplacement de l'épave a été rendu public et que "les investisseurs ont vu des signes de dollar".

"Sans nous en rendre compte, nous avions ouvert tout cela lorsque nous avions trouvé l'épave, et cela

s'était transformé en un horrible carnaval, un affront au sort du Titanic et de tous ceux qui ont perdu la

vie dans ses dernières heures", écrit-il. .

L'explorateur et son équipe sont retournés au Titanic en 1986 afin de photographier chaque centimètre

carré de l'épave.

Robert Ballard et Martin Bowen/Institut océanographique de Woods Hole

Dans les années qui ont suivi la découverte du navire, Ballard a rencontré plusieurs des survivants, dont

beaucoup n'étaient que des bébés lorsqu'il a coulé, et a déclaré qu'il se sentait honoré de faire "partie de

cette histoire".

Bien qu'il pense que le site devrait être laissé seul, il comprend pourquoi les gens sont si désespérés de

le voir.

C'est pour cette raison qu'il envisage de créer des musées sous-marins pour le Titanic et son navire

jumeau Britannic, qui a coulé dans la mer Égée en 1916, afin de permettre aux visiteurs de se rendre

électroniquement sur les deux épaves.

« Nous avons la technologie qui vous permet de vous connecter littéralement au Titanic », explique-t-il.

"Je suis donc très confiant que d'ici une décennie, nous pourrons le faire. Parce que cela ne mènera

nulle part.

"Ils disent qu'il est en train de s'effondrer. Mais ce n'est vraiment pas le cas. Il est aimé à mort par les

visiteurs plus que mère nature ne l'attaque."

Après le Titanic, Ballard a découvert les restes du patrouilleur de la Seconde Guerre mondiale de John

F. Kennedy , le cuirassé allemand Bismarck et un certain nombre de navires anciens dans la mer Noire.

Mais il dit qu'il a à peine effleuré la surface quand il s'agit de toutes les épaves coulées là-bas.

"Si vous faites vraiment le total, j'ai trouvé peut-être 100 [naufrages], ce qui est plus que n'importe qui",

admet-il. "Mais les Nations Unies disent qu'il y a plus de trois millions d'épaves dans l'océan."

Ballard a déployé un véhicule télécommandé (ROV) Hercules lors de la recherche de l'avion d'Amelia

Earhart en 2019.

Jesse Goldberg/Collection nationale d'images géographiques

En 2019, Ballard a dirigé une expédition en mission pour résoudre le mystère de la disparition de

l'aviatrice Amelia Earhart et de son navigateur Fred Noonan en 1937.

Lui et son équipe, qui comprend désormais sa fille Emily, ont passé deux semaines à rechercher l'épave

du Lockheed Electra autour de Nikumaroro, une île inhabitée qui fait partie de la nation micronésienne

de Kiribati.

Alors qu'ils n'ont pu déterrer aucun signe de l'avion, Ballard dit qu'il n'a pas abandonné, soulignant qu'il

n'a pas trouvé le Titanic lors de sa première tentative.

« National Geographic me parraine pour y retourner [trouver l'épave] l'année prochaine », dit-il.

"Alors restez à l'écoute de celui-là. Elle est là. Ce n'est pas comme si je cherchais le monstre du Loch

Ness, même si je l'ai fait."

Mais Ballard admet que l'immensité de Nikumaroro "présente une multitude de problèmes".

"J'attends de nouvelles technologies, un jour plus radieux, une mer plus calme", ajoute-t-il. "Ce n'est

peut-être pas moi qui trouve Amelia. Ce pourrait être Emily [sa fille] ou quelqu'un d'autre dans une

génération à venir.

"Ou peut-être qu'Amelia ne sera jamais retrouvée, mais tout ce que nous avons appris à sa recherche

conduira à une autre découverte."

Bien que sa liste de réalisations professionnelles, qui incluent l'aide à confirmer le concept de la

tectonique des plaques, soit assez extraordinaire, Ballard considère la découverte des écosystèmes de

cheminées hydrothermales et finalement la redéfinition de notre compréhension de l'origine de la vie

comme la plus importante.

"C'était clairement une découverte fondamentale", note-t-il.

La prochaine génération

Son navire Nautilus porte le nom du navire sous-marin du capitaine Nemo dans "Vingt mille lieues sous

les mers".

Gabriel Scarlett/Collection nationale d'images géographiques

Bien qu'il soit toujours à la recherche de la « porte d'à côté à ouvrir », l'homme de 78 ans met aujourd'hui ses énergies à encadrer la prochaine génération d'explorateurs et donne régulièrement des conférences sur l'exploration océanique dans les écoles.

« J'aime les enfants, explique-t-il. "Je me souviens quand je suis rentré chez moi après avoir trouvé le

Titanic, j'ai reçu 16 000 lettres d'enfants du monde entier disant 'La prochaine fois que tu y vas, est-ce

que je peux y aller avec toi ?'

"Je dis à la prochaine génération, ils exploreront plus de la Terre que toutes les générations précédentes

réunies.

"Donc, l'ère de l'exploration ne fait que commencer avec cette technologie. Je suis en quelque sorte

envieux, parce que j'aimerais vivre encore 100 ans. Mais je ne pense pas que j'y arriverai."

Cependant, il est plus que satisfait de ses contributions et se dit fier d'avoir jeté les bases permettant aux

futurs explorateurs océaniques de relever des défis encore plus importants.

"J'ai été élevé avec des dictons, et mon préféré de ma grand-mère était 'c'est génial la personne qui

s'assoit dans un arbre en sachant qu'elle ne s'assoira jamais à son ombre'", dit-il.

"Et c'est ce que j'essaie de faire avec la prochaine génération d'explorateurs. Je ne m'assoirai pas à

l'ombre de leurs arbres."

Bien qu'il soit peut-être plus à l'arrière, Ballard est toujours au cœur de l'action.

Il y a plus d'une décennie, il a pris la décision d'acquérir son propre navire après avoir "utilisé plus de

gens pendant de très nombreuses années" et a enfin installé l'équipement et la technologie comme il

l'avait envisagé à l'origine.

"Nous l'appelons le 'corps d'exploration' et cette équipe est maintenant vraiment en place", explique-t-il.

"Je vais prendre la mer. Le navire est en cale sèche en ce moment. J'ai tout l'arrière-train prolongé parce

que j'ai toute une série de nouveaux jouets avec lesquels je veux jouer."

Le navire de recherche de 64 mètres de Ballard est nommé Nautilus d' après le navire sous-marin du

capitaine Nemo dans l'histoire classique qui l'a inspiré à "rêver grand".

Lui et son équipe d'explorateurs diffusent souvent en direct leurs rencontres alors qu'ils mènent une

exploration scientifique du fond marin avec des véhicules sous-marins.

"C'est mon Nautilus juste là", dit-il en désignant une image satellite du navire derrière lui. "Et il m'attend."

"Il faut rêver grand pour faire une différence dans cette vie, et j'ai l'intention de continuer à rêver. Un

monde de découvertes attend toujours."

Une version antérieure de cet article a mal indiqué le nom de la fille de Robert Ballard.

Bibliographie :

• "Into the Deep: A Memoir from the Man Who Found Titanic" sortira le 11 mai. National Geographic

présentera le documentaire d'une heure "Bob Ballard: An Explorer's Life" le 14 juin. 

Les photos de l'article CNN :







lundi 10 janvier 2022

DECOUVERTE, puis EXPLORATION DE L'épave du TITANIC : qui en a le MERITE ?


UN BEAU PETIT LIVRE DONNE LES RÉPONSES :



Ce livre publié vers 1998 résume / authentifie toute les réponses à la question.

- Jean Louis MICHEL a obtenu le mérite de la découverte en 1985 grâce à ses compétences et son travail acharné.

- Robert D. BALLARD a obtenu le mérite de la concrétisation d'un rêve, de la préparation et de la réalisation de ce rêve via les expéditions 85 et 86. Le mérite d'avoir été premier explorateur de l'épave au cours de l'été 1986 lui revient aussi.

- L'US NAVY a le mérite, pour une grande partie, du financement des campagnes 1985 et 86 sur l'épave.

Le livre de Robert D BALLARD contient 2 chapitres indépendants :

- LA DECOUVERTE pages 30 à 37 avec notamment un schéma de l'organisation des ratissages méthodiques du fond de l'océan entre Aout et septembre 1985. Robert BALLARD témoigne dans le détail les minutes de la DECOUVERTE et rend hommage à Jean Louis MICHEL qui était de quart cette nuit là et à qui revient, de fait, la découverte (page 33).

NB : découverte = localisation précise + visualisation directe et/ou mémorisée + authentification de l'objet

L'ingénieur opérateur Stu HARRIS ne doit pas être oublié : il fut la main et les yeux vigilants, habile et méticuleux, aux commandes du robot "ARGO" pendant des heures et des heures.Le robot photos était traîné mètre après mètre,par plus de 3800 mètres de fond, accroché au navire pilote Américain  le "KNORR", un bateau équipé spécifiquement pour ce type de mission (muni d'un centre de contrôle intégré opérationnel 24/24)

- L'EXPLORATION DU VAISSEAU est racontée pages 38 à 57 avec de nombreuses photos aussi techniques qu'émouvantes. Pour des raisons contractuelles (dirons nous pudiquement) Jean Louis MICHEL ne participera pas à la campagne d'exploration de 1986.....NDLR : le monde des affaires est d'une ingratitude folle !

Ce livre a été écrit et publié par Robert D. BALLARD vers 1998, il restera toujours LA BIBLE en la matière. Son auteur = instigateur de la fabuleuse tentative réussie redonnera vie au terrible DRAME du TITANIC et permettra d'ANALYSER son épave pour quelques décennies encore.

Robert est un citoyen Américain ayant travaillé pour L'US NAVY.

EN RESUME

C'est lors de la campagne de l'été 1985 que s'illustra un FRANCAIS : Jean Louis MICHEL de IFREMER, c'est lui qui fut l'auteur incontestable de la DECOUVERTE le 1er septembre 1985 peu après minuit.

Robert D BALLARD a l'immense mérite d'avoir initié, quo préparé avec Jean LOUIS MICHEL l' expédition de 1985....puis d'avoir mené avec l'US NAVY / grace à un matériel HIGTH TECH l'exploration in situ de 1986.

EN MARGE DU LIVRE 

De ci, de là des voix se sont élevées à seul fin d'accuser Robert D BALLARD d'avoir prémédité les campagnes sur la base d'informations militaire restées secrètes (sauf pour lui) : la position exacte de l'épave coupée en 2 fut soit disant déterminée en 1977 par un navire Hydrographique Anglais le "HECATE" .

Sur ce point il n'y a eu ni confirmation, ni infirmation de cette accusation par la ROYAL NAVY, laquelle affréta bien le HECATE en 1977.....wait and see ! un jour nous apprendrons bien la vérité. 

NDLR : et quand bien même R. BALLARD aurait bénéficié d'infos militaires hyper confidentielles, ce n'est pas un crime puisque son rôle et son attitude se sont montrés DETERMINANTS et EXEMPLAIRES postérieurement à 1977.

Un petit plus en marge du LIVRE ?  Yea ! 

Voir àla fin du texte la position des éléments de l'épave (source WIKI), 

laquelle épave restait (jusqu'au début 2020) la propriété exclusive de la société  RMST (RMS TITANIC inc), 

laquelle société avait obtenu le statut de "sauveteur en possession", et surtout le monopole de conservation / protection définitive et internationale de l'épave du TITANIC.....surtout contre les pillages. Puis l'UNESCO renforça cette protection....puis début 2020 :

L’épave du « Titanic » désormais protégée par un traité britannico-américain

https://www.20minutes.fr/monde/2700339-20200121-epave-titanic-desormais-protegee-traite-britannico-americain

20 Minutes avec AFP
Publié le 21/01/20 à 16h44 — Mis à jour le 21/01/20 à 16h57

EXTRAIT :

L’épave, qui se trouve à 4.000 mètres de fond, se dégrade à cause du passage des bateaux ou des chasseurs de trésors



L’épave du Titanic protégée des touristes et des explorateurs. Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont conclu un traité inédit qui doit entrer en vigueur ce mardi, a indiqué la ministre britannique de la Mer, Nusrat Ghani.

« Cet accord capital avec les Etats-Unis pour préserver l’épave signifie qu’elle sera désormais traitée avec la sensibilité et le respect dus à la dernière demeure de 1.500 personnes », a déclaré dans un communiqué la ministre lors d’une visite à Belfast (Irlande du Nord), où le paquebot a été construit.

Des déchets et des chasseurs de trésors

Le traité, signé en 2003 par le Royaume-Uni, entre en vigueur après avoir été ratifié en novembre dernier par le chef de la diplomatie américaine, Mark Pompeo. Il permet aux deux pays « d’accorder ou de refuser des licences autorisant d’entrer dans l’épave ou d’en extraire des objets », selon le communiqué. L’épave, qui se trouve dans des eaux internationales, n’était jusqu’ici protégée que par la Convention de l’Unesco sur la protection du patrimoine culturel subaquatique.

Depuis sa découverte en 1985 de l’épave du Titanic à 650km des côtes canadiennes, par 4.000 mètres de fond dans les eaux internationales de l’Océan Atlantique, celle-ci est assaillie par les chercheurs de trésors et les touristes. Après une expédition sur l’épave en 2012, des scientifiques avaient relevé « des dommages récents faits à la coque du Titanic par des sous-marins ». Ils avaient aussi alerté contre « des quantités inquiétantes de déchets et débris jetés par des bateaux en surface ou abandonnés près de l’épave », l’Organisation maritime internationale s’inquiétant dans un rapport « des impacts déjà visibles, qui déshonorent ce lieu de sépulture ».

Parti de Southampton le 10 avril 1912 pour rejoindre New York, le gigantesque paquebot, le plus grand du monde au moment de sa mise à l’eau, avait tragiquement fait naufrage après avoir percuté un iceberg cinq jours plus tard. Sur les 2.224 passagers et membres de l’équipage, près de 1.500 avaient péri dans la tragédie.

Les coordonnées géographiques de l'épave sont :



samedi 8 janvier 2022

TITANIC : les années de l'épave sont désormais comptées



LE TITANIC : la vie de l'épave de plus en plus difficile....les années sont comptées. après le mort du bateau en 1912, l'épave devrait mourir (disparaître totalement) avant 2050
EXTRAIT :
"Les prévisions des scientifiques varient, mais ils considèrent que l'épave aura globalement disparu entre 2025 et 2050 "
concernant des traces d'être humains : y en a t il encore dans l'épave ? : elles sont infimes ou bien encore dissimulées dans la vase et/ou les entrailles inaccessibles / inextricables du bateau....
EXTRAIT :
"En 2012, la presse sur Internet fait état de restes humains découverts sur le site. Là encore, se glisse le débat : qu'appelle-t-on « restes humains » ? Des traces de cadavres ou des objets comme des vêtements ? En effet, les photos, prises en 2004, qui sont partout mises en avant, montrent une paire de chaussures, à demi-enfouie à côté d'un bagage, au milieu de morceaux de carrelage en provenance des cuisines du navire. Une autre photo montre les restes d'une tenue52. D'après plusieurs scientifiques, des ossements pourraient avoir subsisté sous la vase. Mais encore une fois aucune trace, au soulagement de nombreux amateurs du navire."
mais aussi :
"en 1996, une équipe remonte plusieurs objets, dont un plat de cuisine. En le nettoyant, ils découvrent de tout petits ossements d'animaux, et identifiés comme tels par le zoologiste Bill Schutt de l’American Museum of Natural History. L'équipe en aurait été « soulagée », mais aurait aussi pris conscience que si des ossements d'animaux ont survécu presque 100 ans dans de telles conditions, il pourrait en être de même pour des os humains. Leurs craintes ne mettront pas longtemps à être justifiées. Lors d'une plongée suivante, ils remontent un autre plat sur lequel un objet brillant attire l'attention. En le nettoyant, ils constatent qu'il s'agit d'une alliance, avec encore clairement identifiable, un os de doigt humain à l'intérieur. L'équipe décide unanimement de remettre le tout à l'endroit où il a été trouvé, le reste du corps devant subsister dans la vase.
CONCERNANT LA PATERNITE DE LA DECOUVERTE :
l'article de Wikipédia mentionne :
"La paternité de la découverte est cependant contestée. Dans une lettre ouverte à Ballard, Paul Henri Nargeolet, membre de l'Ifremer ayant participé à plusieurs expéditions, dénonce certains oublis. Il note que le navire hydrographique britannique Hecate avait, en 1977, décelé une grosse épave en deux parties dans le cadre d'opérations secrètes et que Ballard était au courant. Il rappelle également qu'au moment de la découverte de la chaudière le 1er septembre, l'Américain dormait, et que c'est Jean-Louis Michel qui se trouvait derrière les écrans de contrôle, un aspect que Ballard semble oublier dans ses déclarations postérieures18."
NB : Je possède (moi même) l'ouvrage - traduit en français - écrit par Robert BALLARD aux éditions GLENAT Madison Press (imprimé au canada en avril 1998) et je puis vous affirmer que dans son livre l'auteur (R. BALLARD), reconnait bien qu'il était parti se reposer quand Jean louis MICHEL l'a réveillé en urgence pour lui signaler :
- qu'une épave venait d'être localisée peu après minuit (early matin du 1er septembre 1985).....
- que quelques minutes après Jean louis MICHEL identifia un élément majeur des restes de l'épave : une des gigantesque chaudières du TITANIC gisant sur le fond.
- que l'opérateur qui pilotait le robot ARGO, les yeux rivés sur la transmission des photos du fond était Stu HARRIS à le premier décelé quelques petits objets faits par les hommes...et a appelé Jean louis MICHEL.....
La scène se passe sur le bateau KNORR affrété par R. BALLARD, elle est relatée en page 33 colonne de gauche sous la photos de la victoire historique, dans les "16 premières lignes intenses" en partant du haut....voilà c'est dit !
Concernant l'expédition britannique du navire hydrographique Hecate, en 1977, celle ci a très probablement bien lu au sonar la présence de deux grosses masses métalliques vers 3850 m de fond mais sans aucunement savoir ce que c'était ! 1977 ? : c'était la guerre froide et seul un large chenal sous marin qui pouvait conduire vers Mourmansk intéressait alors les ANGLOS SAXONS. voir à ce sujet https://titanic.pagesperso-orange.fr/page82.htm

NB 1 : visiblement R. BALLARD n'a pas pu obtenir les coordonnées exactes des 2 masses métalliques décélées en 1977 par HECATE de la Royal NAVY.....sinon il n'aurait pas autant galéré dans ses recherches de septembre 1985 et aurait été rapidement / directement "droit au but" ....y a t il une seconde hypothèse à ce sujet ? oui : R. BALLARD aurait obtenu des coordonnées volontairement erronées concernant l'épave éclatée en 2 du TITANIC ?...CQFD

NB 2 : tout au début de la campagne de recherches Aout 1985, il s'avère que le navire FRANCAIS de IFREMER "SUROIT" passa juste au dessus de l'épave du TITANIC sans pour autant la détecter !....panne du SONAR S.A.R. ? panne du disposif informatique chargé d'analyser les données du S.A.R. domage tout cela !

IL N'Y A DONC AUCUNE POLEMIQUE : C'est bien Jean Louis MICHEL de IFREMER qui est le DECOUVREUR (on dit INVENTEUR !) de l'épave du TITANIC, il a en cela, été aidé par la vigilance et la dextérité de l'opérateur Stu HARRIS. il est important de retenir que monsieur MICHEL a instantanément identifié les débris comme étant bien des restes du paquebot en comparant les images envoyées par le robot ARGO et des photos d'époques qui montaient les chaudières installées dans le TITANIC en construction.

Témoignage vocal / audio de Jean JARRY à ce sujet (archive audio INA) :

https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/audio/phy06009516/l-epave-du-titanic-retrouvee-dans-l-atlantique-nord

A QUI REVIENT LE MERITE DE PARLER ENCORE ET ENCORE DU TITANIC :

A trois personnes et à une institution nationale :

- à Robert BALLARD l'instigateur de  l'expédition de l'été 1985

- à Jean Louis MICHEL le découvreur / inventeur de l'épave

- à Stu HARRIS l'opérateur attentif et adroit qui pilotait le robot ARGO cette nuit là (peu après minuit le 1er septembre 1985) 

- à la Marine AMÉRICAINE / LA US NAVY qui finança l'expédition de 1985 en tout ou partie.....sans les moyens mis à dispo par les ETATS UNIS le TITANIC n'aurait jamais été retrouvé.....mon dieu que s'eu été dommage !

.....mais ce mérite ne revient surement pas à HECATE / ROYALE NAVY : s'il avait fallu attendre leur bon vouloir, nous serions probablement  40 ans (au moins) en arrière concernant l'épave du TITANIC....enfin c'est mon modeste point de vue de candide !




vendredi 7 janvier 2022

L'HORREUR du 7 janvier 2015

Recueillement en mémoire du 7 janvier 2015


"Ce matin, Ils ont assassiné Charb., Cabu, Wolinsky, Tignous...et 8 autres, ils ont profondément mutilé le rire de la France entière et l'humour qui nous est si cher.
Voici le terrible dernier dessin de Charb.
paru dans le numéro 1177 de Charlie Hebdo...
en date du 07 janvier 2015, page 7
colonne de droite

il n'y a plus de mots après cela....non il n'y a plus de mots même 7 ans après.

DANS LES COULISSES DU TITANIC ? un sous marin atomique !

 DANS LES COULISSES DE LA DIFFICILE DECOUVERTE DE L'EPAVE DU TITANIC ? OUI, un sous-marin atomique ! L'USS d'attaque THRESHER




L'EPAVE FUT LOCALISEE LE 1 ER septembre 1985 par Jean Louis MICHEL et Robert BALLARD.
Elle fut visitée et photographiée l'année suivante (été 1986) par R. BALLARD et sa nouvelle équipe. Le chercheur disposa alors de robots higth tech et d'un bathyscaphe habité....très bien équipé et réalisé en titane. La logistique qui accompagna l'une et l'autre des 2 campagnes de recherches fût HORS PAIR / HORS NORME
HORS DE PRIX dirons nous : mais alors ? qui finança tout cela ?
et :
LA DECOUVERTE DU TITANIC ? UN "LE RIDEAU DE FUMEE" .....
....QUI CACHA LES RECHERCHES et DECOUVERTES DES ÉPAVES DE 2 SOUS MARINS NUCLEAIRES AMERICAIN dont L'USS Thresher perdu corps et bien (lors de test de plongée) dans L'atlantique, à 300 km environ au nord est des USA le 10 avril 1963 .
C'EST DONC DANS LE PLUS GRAND SECRET QUE l'ETAT US / LA MARINE AMERICAINE mandata et finança Robert BALLARD et ses équipes afin de retrouver et de visiter avant toutes choses les deux sous marins nucléaires perdus dans les année 60.... une couverture secrètement et formidablement bien organisée. La suite ? cela permit aussi "in extrémis" de localiser l'épave du TITANIC et de pouvoir la visiter l'année suivante (1986)
Le FRANCAIS Jean Louis MICHEL (ingénieur chez IFREMER de juin 1984 à Mars 2012) et l'AMERICAIN Robert BALLARD (un scientifique maritime, officier de la United States Navy) mirent en commun leurs connaissances des profondeurs et leurs savoirs en terme d'utilisation de robots d'exploitations abyssiales : des machines sans cesse perfectionnées....et des méthodes d'investigation performantes
LES DESSOUS DE LA DECOUVERTE
ils furent révélés confidentiellement à partir de 2008 - 2010 ? (25 ans après)....puis au grand public, encore quelques années plus tard :
EXTRAIT :
Sciences
Culture
Naufrage du Titanic : l'incroyable histoire de la découverte de l'épave
Modifié le 10 novembre 2020 à 12:38
Par Thibault Vigneau le 1 novembre 2020 à 07:00
Pour la première fois, un homme révèle au grand public l'étonnante histoire de la découverte du Titanic. Un récit mêlant l'armée, l'Union soviétique et une paire de sous-marins nucléaires.
Naufrage du Titanic : l'incroyable histoire de la découverte de l'épave
Qui aurait cru que la découverte du Titanic cachait des dessous dignes d'un roman d'espionnage ? En 1985, l'océanographe Robert Ballard et son équipe mettent au jour l'épave du paquebot légendaire, à bord du navire de recherche français Le Suroît. Ce que le chercheur n'avait pas le droit de révéler à l'époque, c'est que cette mission était financée par l'armée américaine... et servait de couverture destinée à tromper l'Union soviétique.
Une mission top secret
Dans les années 1960, l'US Navy perd deux sous-marins nucléaires d'attaque : l'USS Thresher et l'USS Scorpion. Le premier coule en 1963 lors de tests, avec 129 membres d'équipage à son bord. Le second, entraîne avec lui pas moins de 99 personnes par le fond en 1968, pour des raisons non élucidées. En 1982, le scientifique Robert Ballard présente à la Navy son robot sous-marin Argo, avec lequel il escompte partir à la recherche du Titanic.
L'armée lui propose alors un accord. Celle-ci financera l'expédition prévue par Ballard et son équipe, mais ceux-ci devront d'abord accomplir une mission top secrète : retrouver les deux sous-marins perdus, estimer l'état de leurs réacteurs nucléaires et la quantité de radioactivité potentiellement relâchée dans l'environnement. Le tout, bien sûr, sans attirer l'attention des Russes.
73 ans après le naufrage...
J'ai la chance de posséder le livre signé Robert BALLARD, un livre écrit et publié fin des années 80 début des années 90.
Le livre traduit en français relate dans le détail les campagnes 1985 et 1986 de recherche et d'exploration de l'épave du TITANIC avec des photos et des épisodes émouvants....un précieux et fabuleux petit livre qui aide à comprendre ce que la science et les organisations scientifiques dignes de ce nom peuvent permettre : mieux comprendre les fonds marins et aussi mieux analyser les drames maritimes du passé.

En complément à son livre, voir aussi la courte vidéo (résumé de l'événement) publiée par Robert BALLARD : https://www.youtube.com/watch?v=VcQzvbezVq0

HONTE et TRISTESSE :
l'épave du TITANIC ne fut pas suffisamment protégée et honteusement pillée par la suite : dans cette longue vidéo Robert BALLARD l'explique......désolé c'est en Anglais !
https://www.youtube.com/watch?v=-NIQs3A9RiE

La cupidité des hommes conduira elle la terre entière à un dernier grand NAUFRAGE ? nous ne pouvons pas l'exclure....